dérurgieLa restructuration de ThyssenKrupp va s'accélérer. Selon les propos du président du directoire du conglomérat allemand, Ekkehard Schulz, rapportés samedi par le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (« FAZ »), « 15.000 à 20.000 emplois supplémentaires seront supprimés au cours de l'exercice 2009-2010 » entamé le 1er octobre dernier. Ce chiffre représente environ un dixième des 198.000 salariés actuels du groupe.Une partie de ces suppressions d'emplois se feront par des cessions : le groupe voudrait se séparer de ses activités de services et de ses chantiers navals. Mais les activités administratives devraient également payer le prix fort avec 2.000 à 2.500 postes supprimés, soit jusqu'à 20 % des effectifs. En 2008-2009, ThyssenKrupp a entamé une vaste restructuration qui est passée par une complète réorganisation autour de deux grandes activités : matériaux, regroupant la production d'acier, et technologies, où se trouvent notamment les chantiers navals, les équipements automobiles et les ascenseurs.mauvaise performanceL'an passé, 16.000 postes ont déjà été supprimés. Mais Ekkehard Schulz voudrait parvenir à réduire la structure des coûts fixes de 1,5 à 2 milliards d'euros au total. Car le dernier exercice a été très fortement déficitaire avec une perte opérationnelle estimée désormais à 2 milliards d'euros, soit une chute de 5 milliards d'euros sur un an. Selon le groupe, les activités navales, d'acier inoxydable et d'équipement automobile sont responsables de cette mauvaise performance. Si Ekkehard Schulz admet que le pire est passé, il estime que la surcapacité dans l'industrie métallurgique pourrait durer jusqu'en 2012 et il n'exclut pas une rechute de l'activité au printemps 2010. R. G., à Francfort

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:23

Partager :