visite panoramique

1. À la descente du Transsibérien, la tradition veut que les jeunes femmes offrent le pain et le sel aux écrivains en gage de bienvenue. Ainsi, de gare en gare, les représentantes de chaque région traversée rivalisent tant par leur sourire que par la beauté de leur costume traditionnel.2. Iekaterinbourg est la Mecque du constructivisme, mouvement artistique et architectural né dans les années 1920 et dont l'influence a perduré jusqu'à aujourd'hui. Poumon industriel de la Russie, la ville a été voulue comme un Versailles soviétique, tout à la gloire des ouvriers. Avec les obus, les chars, les milliers de tonnes d'acier produites, les ouvriers de l'immense usine d'Ouralmach ont tenu leur serment de fidélité à la patrie. Aujourd'hui, malheureusement, les autorités se désintéressent de ce patrimoine constructiviste : les bâtiments menacent ruine, en particulier le château d'eau de la ville, pourtant érigé en modèle lors de sa construction.3. Difficile à croire. Pourtant, à la descente du train, la fanfare qui semblait si guindée, sur un simple signe de la tête du consul de France, Claude Crouail, s'est métamorphosée, en une véritable troupe de spectacle burlesque, dansant, virevoltant sans retenue sur un air de jazz endiablé. Difficile d'imaginer que la ville était jusqu'en 1990 interdite aux étrangers. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site LaTribuneEtMoi.fr, et reportez-vous au carnet de voyage consacré au Transsibérien Blaise Cendrars, 4e épisode. 4. Eugène Savitzkaya, auteur de nombreux romans aux Éditions de Minuit, dont « Célébration d'un mariage improbable et illimité. » (2002).
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