Wendel souffre après la sanction de Standard and Poor's

Le labeur du président du directoire de Wendel, Frédéric Lemoine, depuis son arrivée dans le groupe n'a pas contenté Standard and Poor's (S&P) : lundi soir, l'agence de notation a de nouveau dégradé la note de Wendel à long terme, l'abaissant d'un cran, de BB à BB-. L'annonce a été sanctionnée par les marchés boursiers : le titre a perdu 2,61 % à 41,56 euros, alors que son indice de référence, le SBF 120, reculait de 0,49 %. S&P a justifié cette décision par le niveau du ratio LTV (« loan-to-value », rapport dette/valeur des actifs), d'environ 54 % fin mai. Pour maintenir sa notation à BB, l'agence estime que ce ratio n'aurait pas dû dépasser 45 %. Depuis le premier trimestre 2009, au terme duquel Frédéric Lemoine a pris la présidence du directoire, Wendel s'est pourtant largement employé à repousser le mur de dettes qui se profilait devant lui. En plus d'un an, l'endettement a été réduit de près de 1,14 milliard d'euros et les échéances de remboursement prévues pour les années 2011-2013 ont été étendues à 2012-2015. Toutefois, l'endettement reste massif, puisqu'il atteignait 7,2 milliards d'euros au 31 décembre dernier, en incluant le financement lié à l'entrée dans Saint-Gobain. Au 23 mars, Wendel disposait d'une trésorerie d'environ 1,9 milliard, dont 700 millions déjà nantis. Dans sa note, S&P conseille de nouvelles cessions d'actifs. Au cours de l'année 2009, Wendel avait cédé les activités « énergie » d'Oranje-Nassau et une partie de Bureau Veritas et de Legrand, réalisant 626,3 millions d'euros de plus-value. En attendant la vente de Stallergènesave;nes... A. M.LA VALEUR À SUIVRE? 2,61 %
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