En attendant l'iPad, les rumeurs fusent

La marque n'a pas pour habitude de faire beaucoup de publicité autour de ses projets. Mais l'idée d'une tablette tactile a fait l'objet de nombreux articles émanant de sources assez fiables pour être prise au sérieux.En début d'année, différents médias asiatiques et des agences de presse occidentales avaient mentionné la commande par Apple à ses sous-traitants d'écrans tactiles d'une taille d'environ 10 pouces, soit 25 centimètres. Plus récemment, le « Wall Street Journal » se faisait l'écho du projet, évoquant un écran plus grand qu'un iPhone mais plus petit qu'un ordinateur portable ? pourquoi pas 10 pouces donc. Le quotidien soulignait que Steve Jobs travaillait ardemment à ce projet. Sur Internet, la rumeur évoque un lancement début 2010.L'iPad, comme la blogosphère a déjà baptisé cette tablette tactile, permettrait à Apple de se greffer, à sa manière, sur la croissance du marché du netbook. Ces ordinateurs ultraportables à prix modiques se vendent comme des petits pains mais Apple, tout à son obsession de la qualité de l'« expérience utilisateur », les a toujours regardés de haut, les qualifiant de « pieces of junk » ? cochonnerie, au minimum.Si l'iPad voit le jour, il serait étonnant qu'il ne cible pas le marché du livre électronique, sur lequel de plus en plus d'industriels prennent leurs marques, au-delà des précurseurs Amazon et Sony. Apple, dont le magasin de musique iTunes fait encore figure de modèle du genre, a l'expérience des négociations avec les grands éditeurs. Ses liens rapprochés avec Google, qui numérise à tour de bras les ouvrages et dont le PDG, Eric Schmidt, était encore récemment administrateur d'Apple, lui auront certainement permis d'approfondir le sujet.Le marché du jeu vidéo apparaît également comme un débouché naturel. L'iPhone est en effet devenu une petite console de jeux qui rivalise, sur des jeux « casual » (visant le grand public plutôt que les gros joueurs), avec les consoles portables DS de Nintendo ou PSP de Sony. La communauté de développeurs qu'Apple a agrégée autour de lui avec l'AppStore, et la simplicité de son modèle économique ? 30 % du produit de la vente pour Apple, 70 % pour les créateurs ? lui ouvrent un boulevard dans ce domaine. O. H.
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