André Rossinot est intarissable quand il parle de l'histoire de sa ville, Nancy. Et surtout très fier du « plus grand chantier universitaire de France », dont la première pierre sera posée lundi. Le pôle Artem (Art, technologie et management) est un campus qui accueillera à partir de 2011-2012 près de 5.000 étudiants, enseignants et chercheurs. Ce projet à 200 millions d'euros (50 % État, 50 % collectivités locales) doit être un levier de développement pour la communauté urbaine (270.000 habitants), tout en valorisant le patrimoine local, puisque le campus sera établi sur le site d'anciennes casernes.« Je m'appuie sur le passé pour que la ville se projette dans l'avenir », explique le maire (PRG) de Nancy, selon lequel la culture fait « partie des fondamentaux du développement d'une ville ». Situé dans une région en pleine reconversion économique, Nancy mise aussi sur l'événementiel culturel pour renforcer son attractivité, avec la réhabilitation de la place Stanislas ou la création du « Temps des lumières » en 2005. Avec le TGV s'est mis en place un tourisme de week-end. Pour la Saint-Nicolas, par exemple. S. T.
Nancy : s'appuyer sur le passé pour plus d'attractivité
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