Interventions publiques, conférences de presse... Depuis des mois, Laurence Parisot, la présidente du Medef, ne manque jamais une occasion de mettre en avant la « PME attitude » de l'organisation patronale. Sans vraiment convaincre, selon notre sondage Ipsos-LCL-« La Tribune »-BFM TV. 45 % des 300 patrons de PME interrogés estiment, en effet, que Laurence Parisot ne représente pas bien les patrons. Ils ne sont que 39 % à porter un regard positif sur son action. Surtout, 16 % d'entre eux déclarent ne pas connaître suffisamment sa démarche pour être en mesure de porter un jugement. La critique est proche de celle émise par l'Association des industries alimentaires lorsqu'elle décide, en décembre, de quitter le Medef au motif qu'il ne s'intéresse pas suffisamment aux petites entreprises. Pourtant, depuis le début de la crise, Laurence Parisot n'a pas ménagé sa peine pour séduire les dirigeants des petites sociétés. Elle charge l'un de ses proches, Stephan Brousse, de piloter une cellule de soutien TPE-PME, chargée notamment de conseiller les entreprises en difficulté. Elle lance, à plusieurs reprises, un avertissement au gouvernement : « Des dizaines de milliers de PME sont en danger de mort », s'exclame-t-elle, par exemple, en octobre 2009. Pas suffisant... A. L.

latribune.fr

21 Févr 2010, 23:18

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