Daniel Bour : « attention au plan de rigueur qui n'irait pas jusqu'au bout »

PDG de Sunnco, Daniel Bour ne fait pas partie des patrons les plus éprouvés par la crise. Sa société, qui emploie 500 personnes et qui conçoit et gère des installations photovoltaïques, appartient à un secteur en partie épargné. Cela n'empêche pas Daniel Bour d'être conscient des difficultés conjoncturelles et de reconnaître qu'« il n'est pas inutile que l'État cherche à faire des économies ». « Raboter les niches fiscales, pourquoi pas, admet-il, à condition toutefois de ne pas faire n'importe quoi, c'est-à-dire d'évaluer leur efficacité et, avant de les réduire, de s'interroger sur ce qu'elles représentent pour l'avenir. » Car si le mot « austérit頻 n'effraie pas le chef d'entreprise, encore faut-il « lui donner un sens » afin, notamment, « de ne pas freiner la machine économique » et surtout « d'être juste et efficace ». Mais ce que craint par-dessus tout Daniel Bour, c'est un plan de rigueur « qui n'irait pas jusqu'au bout ». Un plan incomplet, frileux, qui tenterait de ménager la chèvre et le chou. « Rien ne serait pire que de procéder à une succession de petits plans » qui n'aboutiraient au final « qu'à rompre la confiance ». « Les entreprises ont un besoin profond de visibilité afin de passer ce mauvais cap sans trop de casse. » R. J.Daniel Bour, PDG de Sunnco.
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