La dynamique britannique

L'industrie britannique des biens de consommation n'en finit décidément pas de bouger. Dans tous les sens. Côté cessions, on se souvient de la longue bagarre menée à l'automne dernier par l'américain Kraft pour mettre la main sur le confiseur Cadbury. Une ténacité qui a payé, au grand désespoir des sujets de sa Gracieuse Majesté. Plus récemment, un autre fleuron de l'alimentaire, Tate & Lyle (3,5 milliards de livres de chiffre d'affaires, soit 4,1 milliards d'euros) a cédé début juillet ses marques de sucre et ses raffineries à l'américain American Sugar Refining pour 211 millions de livres. À l'inverse, nombre de sociétés britanniques du secteur se sont renforcées. Britvic, un spécialiste des boissons sans alcool, a annoncé en mai le rachat du français Fruité Entreprises, avec notamment sa marque de sirops Teisseire, ce qui lui fera franchir allègrement le cap du milliard de livres de ventes. Un mois plus tôt, c'était le glacier R&R Ice Cream, qui possède notamment les marques After Eight et Smarties, qui s'était offert un autre français, le groupe breton Rolland (115 millions d'euros de chiffre d'affaires, 650 salariés), lui aussi spécialiste des crèmes glacées et autres sorbets.
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