1. Au musée du Rail de Seyatel (de haut en bas et de gauche à droite) : Maylis de Kerangal, Sylvie Germain, Minh Tran Huy, Guy Goffette, Géraldine Dunbar, l'acteur Sergueï Vladi, Danièle Sallenave et Nina Livinetz, responsable du Livre de la Confédération Russe.2. Sans conteste, Novossibirsk est la troisième ville russe pour son opéra. Les jeunes passionnés de piano, violon et flûte viennent ici y suivre, en internat, les cours des plus grands professeurs de la Confédération. « Pour un Russe qu'une école primaire puisse ne pas avoir de piano dans son enceinte est totalement inconcevable », raconte l'académicien Dominique Fernandez. Au spectacle de fin d'année, les élèves ont déjà des niveaux dignes de professionnels.3. Dans le Transsibérien Blaise Cendrars, la palme de l'élégance des « tenues de train » revient sans l'ombre d'un doute à Jean-Noël Pancrazi et Eugène Savitzkaya qui partagent le même compartiment. Le premier auteur de Madame Arnoult devise avec aisance de Tchekhov en peignoir de soie asiatique, alors que son compère porte un costume d'ouvrier chinois pour déambuler dans le couloir et sur les quais. Tous deux n'ont nullement envie de quitter le train à Novossibirsk, pourtant, il leur faut regagner Paris. 4. À chaque arrêt du Transsibérien, les passagers du train d'autres voyageurs. Autant de visages inconnus, à la beauté palpable, d'instants éphémères qu'il faut savoir capter d'un clic.

latribune.fr

21 Juill 2010, 23:25

Partager :