six chefs d'accusation

1. ? Les plaignants affirment que Cegetel et Maroc Telecom ne pouvaient pas être consolidés, car Vivendi était un actionnaire minoritaire (il détenait respectivement 44 % et 35 % de ces deux filiales).2. ? Vivendi est accusé d'avoir enregistré en chiffre d'affaires dès leur signature les contrats pluriannuels de sa filiale US Filter, au lieu de les étaler sur la durée du contrat. Ils s'appuient sur le témoignage d'un ancien responsable de US Filter, selon qui le chiffre d'affaires a ainsi été gonflé « jusqu'à 10 fois ».3. ? Jean-Marie Messier est accusé d'avoir caché les problèmes de trésorerie rencontrés à la fin 2001, puis mi-2002. Les plaignants s'appuient sur les déclarations faites par Jean-René Fourtou, qui dira que Vivendi aurait fait faillite dans les dix jours si J2M était resté à sa tête.4. ? Vivendi est accusé d'avoir déprécié US Filter trop tardivement (fin 2001). De même, Canal Plus a été dépréciée de moitié fin 2001 en normes comptables françaises, mais pas dans ses comptes américains. En outre, les importantes dépréciations (7,2 milliards d'euros) passées juste après le départ de J2M  montreraient que la valeur des actifs était surévaluée.5. ? Jean-Marie Messier est accusé d'avoir acheté en Bourse en 2001 pour 6,3 milliards de dollars d'actions Vivendi pour soutenir le cours, sans en informer ni le marché, ni son conseil d'administration, ni son directeur financier.6. ? Fin 2000 et en 2001, Vivendi avait promis à des banques de racheter deux ans plus tard des actions Vivendi à un prix moyen de 70 euros. Vivendi est accusé d'avoir rendu public cet engagement (estimé à 1,6 milliard d'euros fin 2001) trop tardivement et de manière incomplète.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.