Les syndicats ne sont pas tous vent debout contre la réforme de La Poste. « Le changement de statut et l'augmentation de capital sont une nécessité pour affronter la concurrence », estiment la CGC et l'Unsa-Postes (2,7 % et 3,7 % des voix aux élections professionnelles) qui ne s'associent pas à l'appel à la grève nationale d'aujourd'hui.À ces deux exceptions près, les syndicats seront dans la rue aujourd'hui pour manifester contre le projet de transformation en société anonyme. « Il y a une unité entre la CGT, la CFDT, Sud, FO et la CFTC depuis le début, ce qui est nouveau », assure-t-on du côté de Sud. « Les organisations syndicales travaillent beaucoup plus en étroite collaboration avec les politiques et les associations », poursuit-il. Une grève illimitée, lancée hier dans les bureaux parisiens à l'appel de quatre syndicats, a été suivie par 14 % des salariés selon la direction et 40 % selon la CGT. Avec la mobilisation d'aujourd'hui et les mouvements prévus jusqu'au 3 octobre, date du référendum populaire, les représentants du personnel sont optimistes : « Nous pensons que nous sommes en capacité de gagner. Le gouvernement, qui voulait que le projet de loi soit examiné avant l'été, a déjà reculé [ce dernier doit être examiné à partir de la mi-octobre, Ndlr] », indique la CGT. I. S.

latribune.fr

22 Sept 2009, 18:14

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