Le CAC 40 rate le coche des 3.800 points

On y a presque cru. Alors qu'il butait sur les 3.800 points depuis plusieurs semaines, le CAC 40 a évolué presque toute la journée de mardi au-dessus de ce seuil de résistance. L'indice parisien s'est ainsi hissé en séance à ses plus hauts niveaux depuis début mai. Mais la nervosité des investisseurs à Wall Street avant le rendez-vous de la Fed aura eu raison de cet élan d'achats. En toute fin de journée, le CAC 40 a nettement réduit ses gains pour terminer en légère baisse de 0,1 % à 3.784,40 points. « Ce signal d'achat est assez surprenant », jugeait d'ailleurs Vincent Ganne, analyste marchés chez IG Markets qui prédisait non sans raison un mouvement de court terme. « Le franchissement d'un seuil de résistance majeur sur les marchés actions n'est pas corroboré par des mouvements sur les contrats de taux qui restent à des niveaux supports tandis que le dollar n'a pas franchi de résistance », expliquait l'analyste. Pourtant, les nouvelles de la journée ont eu de quoi alimenter quelques prises de risques, avec la réussite de placements obligataires par l'Irlande, le Portugal et la Grèce. Le marché a également bien accueilli des statistiques américaines sur l'immobilier, meilleures que prévu. Mais le vrai rendez-vous était du côté de la Fed. Si aucune décision n'était attendue sur les taux, les investisseurs guettaient d'éventuelles annonces sur de nouvelles mesures d'intervention en faveur de l'économie ainsi que les perspectives délivrées par la banque centrale. Côté valeurs, Saint-Gobain a fini en tête du CAC 40 (+ 1,9 % à 32,91 euros) dans le sillage de la progression de Wendel, actionnaire à 17,5 % du groupe de matériaux de construction. Pour faire face à sa dette, la société d'investissement a décidé de céder avec le fonds KKR 9 % du capital de Legrand, dont le titre a d'ailleurs souffert (- 3,17 % à 24,30 euros). Le secteur bancaire a, pour sa part, été animé par une note de l'influent courtier Goldman Sachs. Celui-ci a émis un avis positif sur Société Généralecute; Générale (+ 1,34 % à 42,02 euros) et sur BNP Paribas (+ 0,07 % à 54,70 euros). En revanche, il est passé à vendre sur Natixis qui n'a pas échappé à la sanction du marché (- 4,69 % à 4,35 euros). Blandine Hénault
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