La CGPME promeut la préparation opérationnelle à l'emploi

Jean-François Roubaud en est certain, la préparation opérationnelle à l'emploi (POE) va favoriser l'embauche de milliers de personnes. Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) insiste fortement sur l'importance de ce dispositif qui « ne doit pas être enterré ». La mesure, brevetée CGPME et inscrite dans la loi sur l'orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie adoptée fin 2009, est une formation sur-mesure de 400 heures maximum qui permet à un demandeur d'emploi de suivre une formation spécifique pour pouvoir répondre à une offre d'emploi déposée à Pôle emploi. Financée par Pôle emploi et le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), cette formation déboucherait ensuite sur un CDI, un contrat d'apprentissage ou un CDD d'un an minimum. Pour Jean-François Roubaud, il s'agit tout simplement de « mettre en adéquation l'offre et la demande ». Et « cela incitera les entreprises à déposer leurs offres d'emploi à Pôle emploi », ajoute-t-il. Selon lui, dans le seul secteur du BTP, « ce sont près de 50.000 à 100.000 offres d'emploi qui pourraient être pourvues grâce à cette mesure », précise-t-il. Pour informer le grand public de l'existence de la mesure, la CGPME a lancé le week-end dernier une campagne de communication télévisuelle et radiophonique.PropositionsToujours dans le domaine de l'emploi et pour réagir à l'objectif fixé par le chef de l'Etat, mardi, d'un doublement du nombre de contrats en alternance, Jean-François Roubaud formule des propositions. Il souhaite notamment « une convergence des aides financières accordées par l'Etat aux contrats d'apprentissage et aux contrats de professionnalisation qui sont en concurrence » et plaide pour un assouplissement de leurs formalités. Toujours au chapitre de l'alternance, il propose d'instaurer « une période d'essai de 4 à 5 jours en entreprise » pour permettre aux jeunes de savoir plus concrètement où ils mettent les pieds. Enfin, pour maintenir les seniors dans l'emploi, il propose de développer le tutorat, via notamment un allégement des charges sociales sur les salaires des « tuteurs ». I. M.
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