En bref

STRONG>L' Australie sans majorité à l'issue des élections législativesL'Australie entamait dimanche une période d'instabilité institutionnelle avec un Parlement sans majorité, au lendemain des législatives. Les élections n'ont pas départagé les travaillistes au pouvoir et l'opposition conservatrice. Selon le dernier décompte, les conservateurs obtiendraient 73 sièges contre 72 pour les travaillistes ? 76 sont nécessaires pour obtenir la majorité ?, obligeant les deux camps à courtiser les élus indépendants pour former un gouvernement de coalition. Il s'agit d'un échec pour le Parti travailliste au pouvoir, contrastant avec la large victoire du Premier ministre Kevin Rudd en 2007, qui avait mis fin à onze ans de pouvoir conservateur. LA CHANCELIèRE MERKEL résiste à LA FRONDE PATRONALE SUR L'éNERGIEAngela Merkel a défendu hier soir comme « allant de soi » l'impôt d'un montant total de 2,3 milliards d'euros que son gouvernement entend prélever chaque année sur les grands groupes d'énergie allemands (E.ON, RWE, Vattenfall et EnBW ? contrôlé à 45 % par EDF) en contrepartie de la prolongation de l'exploitation de leurs centrales nucléaires. Ces patrons de l'énergie et d'autres grandes entreprises du pays, comme la Deutsche Bank, BASF ou ThyssenKrupp, avaient publié samedi dans la presse allemande un appel contre cette taxe. La chancelière fait actuellement une tournée de sites de production d'énergie, avant l'adoption le mois prochain du «plan énergie » de sa coalition.le premier ministre chinois veut une réforme politiqueWen Jiabao, le Premier ministre chinois, a appelé à une révision du système politique, samedi, lors d'une visite à Shenzhen, ville symbole des réformes économiques. Cette refondation viserait « à soutenir la croissance vertigineuse de son économie », selon le Premier ministre. Ce dernier a insisté sur la nécessité d'une telle refonte afin de « résoudre le problème de concentration excessive du pouvoir et de créer des conditions permettant au peuple de critiquer et de contrôler le gouvernement et de réprimer fermement la corruption ». La Chine, qui occupe désormais la place de deuxième économie mondiale après les Etats-Unis, devrait connaître une croissance de quelque 9 % cette année.
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