La call girl Zahia Dehar se lance dans les affaires

Bâtir une marque en s'appuyant sur la popularité d'une personnalité ? Dans l'histoire du marketing les exemples ne manquent pas. Céline Dion, Britney Spears ou l'ex-championne de tennis Maria Sharapova ont déjà tâté le terrain en donnant leur nom à des parfums. Le même ressort peut-il servir lorsqu'on doit sa notoriété à un scandale sexuel ? Zahia Dehar, dont les ébats tarifés avec plusieurs stars du football ont fait la une des médias, va tenter de le démontrer. La désormais célèbre hétaïre a déposé ces derniers mois une demi-douzaine de marques comprenant son prénom seul ou en association soit avec son nom de famille, soit avec des termes plus explicites. Elle pourrait ainsi exploiter demain les marques Pretty Zahia, Zahiadora ou encore Zahiadise.Celle à qui Franck Ribéry doit d'avoir été mis en examen en juillet dernier, a, pour ses futures affaires, fait appel au prestigieux cabinet d'avocats Aklea. « Nous avons déposé ces marques à titre défensif pour empêcher d'autres de le faire », assure maître Anne-Marie Pecoraro. Mais vu le nombre de noms déposés et le fait qu'elle ait aussi pris soin de les protéger au niveau européen, l'intention commerciale ne fait pas de doute. Et si l'on s'en tient à la liste des centaines de produits et services pour lesquels mademoiselle Zehar dispose désormais d'un droit d'exploitation exclusif, on peut penser qu'elle ne manque pas d'ambition. On y trouve pêle-mêle les huiles de massages, les colliers pour animaux, les nuisettes, ainsi que la production de films, émissions de télévision, la location de chambres d'hôtels et même... les services de crèches. Selon nos informations, il s'agit seulement de lancer, dans un premier temps, une ligne de sous-vêtements coquins avec l'appui financier d'un homme d'affaires allemand.Mais il y a un hic. Le nom de domaine Zahia.fr a été déposé en avril par une star de la blogosphère, Paul Da Silva. Le président du parti Pirate en a arrêté l'exploitation après avoir reçu une lettre de mise en demeure de Me Pecoraro. « On a essayé de m'impressionner avec des arguments juridiques fallacieux. Mais j'ai déposé le nom de domaine avant que la marque Zahia le soit », explique-t-il. L'avocate a proposé un arrangement à l'amiable, mais Paul Da Silva veut porter l'affaire devant les tribunaux : « Toute demande de suppression de contenu licite en le sachant licite est passible de peine de prison. » Et il l'assure : pour lui ce n'est pas une question d'argent. Pierre Kupferm
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