Texlibris-Leboucher mise sur le service

Texlibris-Leboucher vient de mettre au point une toile spécialement traitée pour les boîtes d'archives de la Bibliothèque nationale de France (BnF). La PME a utilisé une technique dite de « microencapsulation » - des microbilles contenant un parfum ou un principe actif qui se libèrent après frottement - qui lui ouvre de multiples horizons. Comme par exemple des tissus dotés de produits antipuces ou insectifuges pour les panières pour chiens.Leader mondial de la charnière textile des coffrets à champagne, le groupe familial Texlibris-Leboucher (20 salariés) joue plus que jamais la carte de la niche confidentielle et du sur-mesure. Pour un grand nom de l'orfèvrerie, il a développé un tissu imperméable au gaz pour l'emballage de l'argenterie. Pour des tissus de marques de luxe, il a mis au point un système de marquage d'authenticité : des micro-sphères réagissant à la lumière. « Nous vendons de plus en plus de tissus à la demande, en particulier des produits qui nécessitent un service au client », observe Francis Macron, le président. En 2005, il avait racheté Leboucher (2,4 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010) et Texlibris (1,5 million), deux PME de Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Maritime), dans l'ancienne vallée rouennaise du textile. Ces deux entreprises évoluent dans des métiers connexes, Leboucher étant l'outil industriel de Texlibris, marque connue dans le monde entier dans l'univers de la reliure et du emballage de luxe.30 % de son activité dans les beaux livresTexlibris-Leboucher qui réalise 30 % de son activité avec le « beau livre », s'est positionné sur le créneau des couvertures de livres « collector » ou exceptionnels ; il vient de fabriquer la couverture du « Marie-Antoinette » (éditeur, Citadelles et Mazenod) et de celle de « Christo and Jeanne-Claude » (Taschen). La papeterie, qui représente 30 % de son chiffre d'affaires, est synonyme de gros volumes. Texlibris vient d'engranger une grosse commande pour un client algérien : 5 millions de dos de cahiers en toile à produire, l'équivalent de 30 kilomètres de tissu. Claire Garnier, à Rouen
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