De la « ville poubelle » à la « plus vivable »Barack Obama n...

De la « ville poubelle » à la « plus vivable »Barack Obama n'a pas choisi Pittsburgh au hasard. La ville de Pennsylvanie est en effet devenue le symbole d'une reconversion réussie. L'ancien centre sidérurgique, touché de plein fouet par la crise de l'acier dans les années 1980, est aujourd'hui, avec ses 313.000 habitants, à la pointe des mouvements environnementaux et sert de modèle à de nombreuses métropoles. Symbole de cette renaissance, le bâtiment qui abritera les réunions du G20, le David L. Lawrence Convention Center, est en effet le premier du genre à avoir été pensé, dès 2003, selon des normes « vertes ». L'air, pollué à l'origine par les rejets industriels, est devenu si bon que la ville occupe la tête du classement des agglomérations les « plus vivables » des États-Unis. La médecine, la science, la technologie, la finance ont succédé à l'acier et l'industrie lourde. Seuls 8 % des emplois se trouvent encore dans le secteur manufacturier.Une cité en état de siègePittsburgh n'a jamais connu une telle tension : selon le chef de sa police, 65 agences fédérales et régionales ont été impliquées dans le renforcement de la sécurité de la ville dans la perspective du G20. La municipalité se refuse à indiquer combien de policiers seront déployés dans ses rues demain et vendredi. Mais, d'après les médias locaux, le maire de la ville, Luke Ravenstahl, a demandé 3.100 hommes en renfort, en plus des 900 déjà présents.
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