Une première en aéroport pour Oceania

Poussé par le vent de l'océan, le groupe Oceania, né en Bretagne, a des ambitions nationales. À la suite d'un différend entre associés, la famille Branellec a dû se séparer de la chaine B&B, ce qui lui a permis de lancer Oceania. « Les fonds dégagés ont été intégralement réinvestis dans l'entreprise et ont permis de repartir vers d'autres aventures », raconte Gurvan Branellec, qui a pris la succession de son père à la présidence de l'entreprise familiale. D'abord implantés à travers la Bretagne, les hôtels Oceania poussent dans toute la France : Paris, Dijon, Marseille, Aix-en-Provence, Orléans... Au total, un réseau de 24 hôtels.Le chiffre d'affaires pour 2010 de cet hôtelier devrait approcher les 45 millions d'euros, en hausse de 6,5 % grâce à la double amélioration du prix moyen de vente et du taux d'occupation, précise le responsable. Dans tous ses hôtels répartis en France, le PDG constate des signes tangibles de reprise. Ce retour de la croissance intervient alors que le groupe a parfaitement traversé la crise. Son activité 2010 a atteint un niveau comparable à celui de l'année 2009, qui lui même faisait suite à un exercice record en 2008.Une à deux ouvertures par anDans ces conditions, Oceania aborde 2011 avec confiance. « Nous voulons créer une marque et pour cela nous avons besoin d'avoir le contrôle de la gestion », explique le dirigeant qui a pour politique d'être propriétaire. Pour affirmer sa notoriété, le groupe hôtelier de taille encore modeste a besoin d'établissements emblématiques. Il dispose déjà d'un hôtel situé porte de Versailles, qui remplit déjà partiellement cet objectif.Le dispositif sera prochainement complété grâce à la mise en construction en ce début d'année d'un établissement de 350 chambres près de l'aéroport de Roissy. L'inauguration est prévue en 2012. Pour mener cette stratégie le groupe doit être capable de financer des investissements d'importants. D'autant qu'au-delà de ce projet, Oceania compte ouvrir un à deux hôtels par an.Pour saisir un plus grand nombre d'opportunités, l'hôtelier déclare désormais être prêt à s'intéresser à des prises de contrats de gestion. Il vient de signer le premier à Clermont-Ferrand. « Le propriétaire a abandonné l'enseigne Mercure (groupe Accor, ndlr) pour rejoindre Oceania », annonce avec fierté Gurvan Branellec. H. D.
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