Plus d'un milliard de dollars ont été dépensés cette année lors du « Cyber Monday », dernier lundi de novembre suivant Thanksgiving aux États-Unis. De retour au travail après un week-end prolongé, les Américains se sont rués sur les sites de commerce en ligne pour finaliser leurs achats et profiter de très bonnes affaires. Un record absolu, affirme le cabinet d'études ComScore. Sur les deux derniers mois de l'année, l'e-commerce a généré 32,6 milliards de dollars de chiffres d'affaires, 12 % de plus que l'année précédente. « Les sites marchands ont mis en place leurs promotions plutôt que d'habitude et en ont tiré profit », indique ComScore.Le rebond de la consommation durant les fêtes a davantage profité au commerce en ligne qu'à la distribution traditionnelle. Ordinateurs, télévisions, livres, jouets... nombreux sont les clients qui ne se déplacent plus dans les centres commerciaux et les grands magasins. Ils évitent ainsi la cohue et les files d'attente, bénéficient de promotions souvent équivalentes, peuvent comparer les prix en quelques clics et sont moins souvent victimes de rupture de stocks. Enfin, ils bénéficient de plus en plus de frais de ports gratuits : « Pour plus de la moitié des achats, estime ComScore, une hausse significative par rapport à l'année précédente ».Demain l'alimentationFace au succès d'Amazon, leader mondial du commerce en ligne, les grands distributeurs américains ont été contraints de réagir. Les sites marchands de Wal-Mart, Target, JCPenney ou encore Toys' R Us ont opté, au moins temporairement, pour la livraison gratuite. « Tout le monde essaie d'attirer les consommateurs qui veulent économiser le plus possible », explique Steve Nave, responsable de Walmart.com. La guerre devrait encore s'intensifier et gagner de nouveaux terrains, notamment l'alimentaire et les produits de consommation courante, sur lesquels Amazon vient d'entamer une offensive. Jérôme Marin, à New York

latribune.fr

24 Jan 2011, 23:24

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