G20 ? : le défi qu'il ne faut pas manquer

En 2011, Nicolas Sarkozy a l'intention de faire son grand retour sur le champ de la politique internationale, fort de la présidence du G8 et, plus décisive encore, de celle du G20. Au sommet de Séoul les 11 et 12 novembre prochain, la France succédera en effet officiellement à la Corée du Sud à la tête du groupe des vingt pays industrialisés et émergents. Après la présidence française de l'Union européenne en 2008 et le sommet de Pittsburgh de septembre 2009, qui avait propulsé Nicolas Sarkozy au centre des tractations sur la régulation du système financier mondial, cette opportunité s'annonce comme une perche tendue pour replacer la France au centre de la scène économique internationale. Et une véritable aubaine, un an seulement avant la présidentielle de 2012.Le président a déjà une idée en tête. À Davos en janvier dernier, il a réclamé un « nouveau Bretton Woods », annonçant haut et fort la réforme du système monétaire international. Une déclaration offensive au cours de laquelle il a désigné les déséquilibres monétaires comme la cause de tous les maux. Ce mercredi, le président français, qui ouvrira la conférence annuelle des ambassadeurs de France à l'Élysée, entend consacrer une large partie de son discours à cette double présidence, qui nécessitera « la mobilisation de tout l'appareil diplomatique français », selon Pierre Sellal, secrétaire général du Quai d'Orsay. Car il faudra ensuite convaincre les autres capitales des bienfaits de la réforme souhaitée par Paris. A. C.
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