Le groupe de télévision payante ne s'engagera finalement pas dans les paris sportifs en ligne, confirmant une information de Satellifax. Le site paris sportifs, Canalwin, ne sera donc pas lancé. Après l'obtention d'une licence en juillet, il était censé ouvrir ses portes pour le début du championnat de football de Ligue 1 début août. Mais les développements ont pris beaucoup plus de temps que prévu. Taxe et taille du marchéUn partenariat avec l'opérateur britannique Ladbrokes avait été annoncé en grandes pompes en avril dernier. Les deux groupes vont donc dissoudre la société commune qu'ils avaient créée et au sein de laquelle ils devaient investir 2,25 millions d'euros chacun. La dépense sera inférieure sur l'année 2010, de source interne à Canal Plus. En tout, la structure employait « quelques dizaines » de personnes, une équipe constituée en majorité de coteurs basés en Angleterre d'une dizaines de salariés en France. Au sein du groupe audiovisuel, on explique cette défection par les conditions de taxation du marché et sa taille. Selon Canal Plus, les 260 millions d'euros misés en tout par les joueurs sur les paris sportifs en quatre mois d'ouverture du marché à la concurrence annoncé par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) n'a laissé que 11 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxe à l'ensemble des acteurs du marché. Pourtant, mis à part le montant des reversements à faire aux fédérations sportives, les conditions de taxation du secteur étaient connues en avril. La plus grosse inconnue était la taille du marché, et la plupart des opérateurs s'accordent à dire qu'il n'est pas aussi opulent qu'espéré. Le retrait de Canal Plus, qui faisait peur en raison de sa place dans la diffusion du sport, devrait en rassurer plus d'un. Sandrine C

latribune.fr

24 Oct 2010, 23:20

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