lairesLa grogne sociale est plutôt sage dans la banque. Hier, les syndicats de salariés de la Société Généralecute; Générale et d'HSBC France ont fait grève pour protester contre les faibles propositions d'augmentation de salaires de la part des directions. La mobilisation des salariés est restée, d'une manière générale, limitée. À la Société Généralecute; Générale, qui compte 60.000 employés en France, 8,5 % des salariés ont participé au mouvement, selon la direction de la banque. Entre 150 et 200 personnes, selon les syndicats, ont occupé le hall du siège de la banque à La Défense. La direction de la Société Généralecute; Générale a proposé une augmentation de seulement 0,7 % à ses salariés. La question des salaires a été « la goutte d'eau qui a fait déborder le vase », selon la CGT, qui observe une « forte dégradation des conditions de travail », rapporte l'AFP. Une nouvelle réunion entre les syndicats et la direction est prévue le 2 décembre prochain. Même son de cloche chez HSBC France, où le taux de participation à la grève a atteint 6 % à Paris et 12,8 % en province. Trois agences ont été fermées dans la capitale et 24 en régions. La banque propose 1,2 % d'augmentation de salaire et des hausses individuelles ciblées. « Nous focalisons les augmentations collectives sur les bas salaires et 1 million d'euros sont prévus pour des mesures d'équit頻 (femmes, seniors?), a souligné à l'AFP le directeur des ressources humaines (DRH) d'HSBC France, Pierre Lebleu.Pour sa part, l'intersyndicale de LCL prévoit des « actions » dans les semaines à venir, alors que la filiale du Crédit Agricolegricole prévoir une augmentation des salaires de 1,3 % essentiellement concentrées sur des situations individuelles. Ailleurs, La Poste estime que ses salariés ont été 14 % à faire grève pour protester contre le changement de statut, contre 35?% selon les syndicats. M. Pe. (avec agences)

latribune.fr

25 Nov 2009, 1:39

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