Spécialisée dans le développement de programmes autour des télécoms, de l'Internet, de la téléphonie mobile et des transactions électroniques sécurisées, Ingélis (600.000 euros de chiffre d'affaires, 11 salariés) renforce ses positions dans une autre activité : les tests de produits sans contact, en particulier les passeports électroniques. Déjà adoptés par la Belgique, la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne, ces passeports destinés à réduire les possibilités d'usurpation d'identité intègrent, généralement dans la couverture, une partie électronique - une antenne et une puce sans contact - permettant de stocker et gérer des informations biométriques (photo, empreintes, etc.), mais aussi de sécurité. L'expertise d'Ingélis porte sur des tests dits de « durabilité » (climatiques, mécaniques ou d'exposition), des tests dits « RF » (« Radio Fréquency ») sur la transmission des informations, des tests de protocoles, de timing, ou encore des tests applicatifs pour les aspects de sécurité. Ingélis travaille à la fois pour des fabricants de passeports et pour des États qui lui confient des passeports à « tester » avant de les mettre entre les mains des citoyens. « Pour réaliser l'ensemble de ces essais, nous faisons appel à des laboratoires spécialisés et notamment ceux du pôle de compétitivité TES (transactions électroniques sécurisées) », explique Cyril Deflesselles, directeur d'Ingélis, adhérente du pôle TES. Mais la PME n'entend pas vivre seulement de l'e-passeport dans l'avenir. Détenue par la famille Deflesselles, créée en 2000 à Caen, elle va aussi continuer sa route dans son activité de SSII, en particulier dans les produits innovants liés aux technologies du sans-contact. Ingélis a reçu l'agrément du ministère de l'Industrie pour son activité recherche et développement. Claire Garnier, à Roue

latribune.fr

25 Jan 2011, 23:25

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