Secuderm se lance à l'assaut des grands comptes

« Nous avons investi dans Secuderm car son produit correspond à une véritable rupture technologique dont nous voulons « booster » le développement commercial », souligne Michel Vacher, président du club provençal de « business angels », Alumni Entreprendre. Il s'est associé à Méditerranée Investissement pour entrer à hauteur de 17 % au capital de la société.Fondée en 2005 à Aubagne (Bouches-du-Rhône) par Éric Gilli, Secuderm s'est d'abord attachée, durant deux ans, à la concrétisation de son idée : un pansement 100 % étanche et résistant, combinant gel adhésif et film plastique, pour protéger une plaie, un cathéter, une compresse... sous la douche, à la piscine, lors d'activités sportives intenses engendrant sueur et mouvements.Forte d'une validation médicale et soutenue par la plate-forme d'initiative locale d'Aubagne, Réseau Entreprendre PACA, Oséo et la région PACA, l'entreprise a décroché plusieurs références et pas des mondres : les nageurs de combat du service de santé des Armées, la police fluviale de Paris, l'Ifremer, des hôpitaux et cliniques, un réseau de 200 pharmacies, des professionnels de la plongée et du nautisme, etc. « J'ai commercialisé mon produit tout seul auprès de ces clients, principalement sur le Sud-Est. Mais il me fallait passer à une stratégie plus élaborée, d'où ma recherche d'investisseurs fin 2010 », explique Éric Gilli.La jeune entreprise va désormais se concentrer sur les grands comptes : armées, établissements de soins et organisations non gouvernementales, etc. Et s'adresser aux particuliers, via le site internet qu'elle lancera en février prochain, où elle mettra mieux en valeur les témoignages d'utilisateurs satisfaits (parents, patients, sportifs, etc.), ainsi que les publications médicales qui ont parlé de son pansement. En outre, les pharmacies ne seront plus traitées en direct, mais via un distributeur qui reste à trouver. Deux recrutements sont récemment intervenus, l'un à vocation commerciale, l'autre administratif, pour structurer l'entreprise. Par ailleurs, une vingtaine de maisons de retraite l'expérimenteraient pour les soins d'escarres. Tandis qu'une quinzaine d'établissements de soins ont mis le pansement à l'essai, notamment pour leurs patients en dialyse. « La mayonnaise semble prendre, confie Éric Gilli. En 2011, je table sur un chiffre d'affaires de 250.000 euros. » Jean-Christophe Barla, à Marseille
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