L'activité de Covéa a bondi de 8 % en 2009

Lors des voeux à la presse lundi, Thierry Derez (photo), le président-directeur général de Covéa (Maaf, MMA GMF), a annoncé un chiffre d'affaires de 13 milliards d'euros pour 2009, en hausse de près de 8 % par rapport à 2008. Le groupe mutualiste a gagné 140.000 véhicules de particuliers, soit une augmentation de 1,6 % alors que le parc en France n'a progressé que de 0,8 %. En habitation, le groupe a conquis 130.000 nouveaux contrats, soit une hausse de 2 %. Et en assurance-vie, la collecte brute a progressé de 29 %. La marge de solvabilité de Covéa a aussi été renforcée et couvre 3,5 fois les exigences réglementaires.L'assureur et courtier a annoncé une hausse de son chiffre d'affaires de 10,5% en 2009 à 812,9 millions d'euros, un exercice marqué par un ralentissement au second semestre. Pour 2010, April souhaite développer son réseau de boutiques santé et prévoit dix nouvelles ouvertures sur l'année. L'assureur Axa a annoncé lundi son intention de se retirer de la cotation du New York Stock Exchange (Nyse) en raison de trop faibles volumes d'actions Axa échangés pour se concentrer sur sa cotation sur Euronext Paris. La compagnie va déposer sa demande auprès du Nyse « au cours du premier trimestre ». Le retrait sera effectif dix jours après.Le marché mondial de la finance islamique a marqué une pause l'an dernier, après avoir grimpé de 25 % en 2008, selon un rapport publié par l'association International Financial Services London (IFSL). Selon ce rapport, les actifs cumulés des établissements financiers respectant les principes de l'islam ont grimpé à 951 milliards de dollars fin 2008, contre 758 milliards fin 2007. L'IFSL n'a pas encore de chiffres pour 2009.La banque centrale hongroise a abaissé son taux directeur d'un quart de point à 6 % après une réduction du même montant d'un quart de point en décembre. Le taux directeur hongrois est ainsi ramené à son plus bas niveau depuis septembre 2005. Il avait plafonné à 11,5 % en octobre 2008, avant d'être abaissé régulièrement depuis. Les économistes attendent de nouvelles détentes qui feraient tomber ce taux central vers 5 % à la fin de l'année.
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