« QUATRE FAntastiques » retrouvent leurs pics de mi-2007

Le rebond des marchés boursiers, amorcé depuis les plus-bas de mars 2009, ne doit pas faire oublier la réalité de la baisse. Celle qui a débuté le 1er juin 2007, lorsque le CAC approchait, à 6.168,15 points, de ses plus hauts historiques de 2000. Depuis, l'indice parisien a cédé près de 36 %, emporté dans le tourbillon de la récession et de la crise financière. Une toute petite poignée de ses membres est toutefois parvenue à résister aux pressions vendeuses. Quatre pour être très précis. En tête de gondole, on retrouve Air Liquide, dont le cours dépasse de 8 % celui de l'époque. Le producteur de gaz industriel a traversé la tempête sans trop d'encombres, grâce notamment à un modèle économique sécurisé par des cash-flows récurrents. Dans le lot figure aussi Technip qui a certes intégré le club des stars de la Bourse de Paris le 21 septembre 2009 seulement, mais dont la performance boursière n'en est pas moins réelle (+ 6,3 %). Le groupe d'ingénierie pétrolière a bénéficié d'un fort changement de dimension industrielle en l'espace de trois ans. De son côté, Essilor, troisième du classement, a su s'imposer comme numéro un du secteur du marché des verres ophtalmiques. Avec un très net avantage sur ses concurrents en matière technologique et sur le plan de la ditribution. Le secteur du luxe n'est pas en reste. En digne représentant de l'industrie, LVMH fait aussi partie de ses rares entreprises a ne pas avoir détruit de la valeur. L'appétit des consommateurs émergents pour les marques y est pour beaucoup. F. M.
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