Le recentrage de PPR convainc

Quand le titre PPR dépassera-t-il la barre des 120 euros ? Ce seuil symbolique semble désormais à portée de main du groupe présidé par François-Henri Pinault. En un an, le titre a gagné pas moins de 88 %. Et, depuis la chute de Lehman Brothers, il a crû de 48 %, signant là la plus belle performance du CAC 40. Vendredi, il s'échangeait à 109,20 euros. Et manifestement, son potentiel reste intact. Pour preuve : Morgan Stanley et Credit Suisse viennent de modifier leurs recommandations. La banque américaine est optimiste quant à l'avenir mondial des marques de luxe, à la veille de la publication du chiffre d'affaires trimestriel du groupe, mercredi. Elle vient de relever son objectif de cours de 107 à 123 euros. La banque suisse s'emballe, elle, face aux perspectives de recentrage de PPR sur ses seuls métiers d'équipement de la personne. Du coup, elle vient de relever son objectif de cours de 72 à 120 euros. 1.800 suppressions d'emploisFin 2009, François-Henri Pinault a reconnu vouloir vendre La Redoute, la Fnac et Conforama, pour recentrer PPR sur les seules sociétés de mode aux marges plus juteuses. Cette annonce est intervenue après la mise en oeuvre d'un plan de réduction des coûts initié en 2008. Qui fut payant. Le groupe a réduit la voilure, supprimé 1.800 postes au sein de ses enseignes de distribution et concentré ses investissements sur les pays émergents épargnés par la crise mondiale. Résultat : en 2009, sa marge opérationnelle s'est maintenue à 8,4 %, alors que son chiffre d'affaires reculait de 4 % à 16,5 milliards d'euros. Il peut donc désormais prétendre engranger davantage de bénéfices dès que les ventes reprendront. Or, il semble que ce soit le cas. Juliette Garnie
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