Les riches aiment beaucoup l'immobilier... surtout français

Aux yeux des acquéreurs fortunés, l\'immobilier français reste attrayant. Ce, en dépit d\'une possible future baisse des prix et des incertitudes concernant le cadre fiscal, indique une étude du site lux-résidence.com et de Coldwell Banker, publiée mardi. \"Dans une conjoncture qui se dégrade, la France garde son aura et son attractivité pour l\'immobilier de prestige\", estime Laurent Demeure, président pour la France et Monaco du réseau immobilier américain Coldwell Banker, spécialisé dans le luxe.54% des personnes interrogées estiment qu\'il est temps d\'acheter en France Au sein du panel interrogé de 100 personnes de toutes nationalités en recherche active d\'un bien d\'une valeur supérieure à 750.000 euros, 54% estiment ainsi \"que le moment est opportun pour l\'acquisition d\'un bien\", alors même qu\'ils sont 75% à penser que le contexte économique en France va se dégrader au cours des prochains mois.Il faut dire que \"le choix est actuellement beaucoup plus important qu\'au cours des dernières années\", ce qui constitue un \"stimulus\" à l\'acquisition, explique Laurent Demeure. \"L\'immobilier français reste une valeur refuge, pour les résidents comme pour les non résidents\", ajoute-t-il.L\'étude, réalisée du 4 au 13 juin, montre aussi que 75% des personnes interrogées anticipent une baisse des prix, et même une baisse significative de 7% à 10% pour 29% d\'entre eux.Mais, pour cette catégorie d\'acheteurs, le prix n\'arrive qu\'en 6e position des critères déterminants, loin derrière la localisation, la qualité du bâti et de l\'architecture, et le \"coup de coeur\", souligne Séverine Amate, responsable communication de lux-residence.com.Des ménages quasiment tous déjà propriétaires Première étude spécifique sur l\'immobilier de prestige, l\'enquête dresse également le profil type de l\'acquéreur sur ce segment de marché: un homme (décisionnaire dans 65% des cas), âgé de plus de 50 ans (à 73%), déjà propriétaire (à 87%). Ils sont même 43% à posséder déjà entre deux et cinq biens, et 17% à détenir plus de cinq biens.Les primo-accédants sont quasiment absents (11%) contre 48% sur le marché immobilier classique.De même, ils ne sont que 54% à être à la recherche de leur résidence principale contre 86% pour les candidats à l\'acquisition d\'un bien classique.Ils résident pour 24% en région parisienne, pour 23% à l\'étranger, et pour 14% sur la côte méditerranéenne, ajoute l\'étude.
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