La perennité de l'emploi en question

En février 2010, General Motors a annoncé un plan de restructurations et d'économies européen impliquant le licenciement de 900 employés de l'usine d'Opel de Saragosse. Pour préserver l'emploi, les syndicats et représentants du personnel ont accepté de ne recevoir qu'une hausse de 1 % de leur salaire en 2009 et 2010 et de renoncer à certaines primes. En échange, le groupe s'est engagé à ne pas procéder à des licenciements définitifs. En outre, il a promis de maintenir les deux lignes d'assemblage du site auquel il assignera la production de la future Opel Corsa en 2013.Dans un tout autre secteur, 70 cadres et techniciens du groupe textile catalan Dogi ont accepté en mars une baisse de salaire de quelque 20 % en moyenne pour réduire les coûts du groupe en cessation de paiements depuis mai 2009 du fait de la concurrence internationale. Les tribunaux ont accepté la proposition de convention de Dogi avec ses créanciers et le groupe n'est plus en cessation de paiements. Pour les salariés espagnols, l'avenir n'est guère rassurant. Le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero a adopté en juin une réforme du marché du travail qui facilite les licenciements. Gaëlle Lucas, à Madrid
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