Des jeux en ligne pour accroître la notoriété des banques

BanqueLa saison des « business games » des banques françaises est ouverte. La Société Généralecute; Générale a lancé le 9 octobre la quatrième édition de son Citizen Act (autour de la responsabilité sociale et environnementale) et BNP Paribas vient d'ouvrir les inscriptions pour son deuxième Ace Manager (dans l'univers du tennis où la banque a déjà une visibilité importante). Ces jeux concours en ligne destinés aux étudiants constituent un moyen simple et peu coûteux pour les banques de renforcer leur notoriété auprès des jeunes et à l'international.Le budget d'Ace Manager, qui fait aux étudiants « la promesse de vivre l'expérience du métier de banquier », est d'environ 1 million d'euros, indique le directeur des ressources humaines de BNP Paribas, Frédéric Lavenir. Une goutte d'eau par rapport au budget publicité de la banque qui s'élève à 100 millions. Les retombées, elles, sont loin d'être négligeables. L'année dernière, BNP Paribas estime que plus de 700.000 étudiants du monde entier ont été en contact avec la marque. De quoi renforcer significativement la notoriété du groupe en particulier dans les pays où son implantation est récente.incubateur d'idéesChacune des deux banques insiste sur sa capacité à attirer les étudiants étrangers. « Sur les 55 équipes sélectionnées, la dernière fois, moins de la moitié était composée d'étudiants français », souligne François Mounier, chef de projet Citizen Act chez Société Généralecute; Générale. Chez BNP Paribas, « les 19 finalistes du dernier Ace Manager étaient de huit nationalités différentes ». Autre avantage : les « business games » permettent aux banques de repérer les étudiants les plus talentueux et d'exploiter leur créativité. Ainsi, en moyenne sur les trois dernières années, un tiers de la vingtaine de finalistes du Citizen Act de Société Généralecute; Générale ont réalisé un stage au sein de la banque. Une fois leurs études terminées, plusieurs d'entre eux ont décroché un CDI, un CDD ou un VIE.La banque n'hésite pas à développer les projets des candidats. « Citizen Act est un véritable incubateur d'idées qui a permis de lancer des programmes de cartes cobrandées, d'écocrédits ou encore de créer une fondation pour les jeunes défavorisés », explique-t-on chez Société Généralecute; Générale. Quant à BNP Paribas, si elle conçoit son « business games » comme « une publicité déguisée » plus que comme « un outil de recrutement déguis頻, elle ne se limite plus, comme l'année dernière, aux étudiants du premier cycle et s'ouvre à des candidats qui approchent du terme de leurs études. Sophie Rolland
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