« Impossible de doper la demande de la classe moyenne »

Ryan ellis, directeur stratégique, Americans for tax reformPensez-vous que les avantages fiscaux consentis en 2001 et 2003 seront maintenus par le nouveau Congrès, après les élections législatives du 2 novembre ? Franchement, c'est impossible à dire. Et cette incertitude est une très mauvaise chose, puisque des milliers de personnes et d'entreprises préfèrent actuellement garder des milliards de dollars de liquidités - alors que les taux d'intérêt sont à moins de 1 % -, au lieu d'investir et d'entreprendre, parce qu'on ne sait pas ce qui va se passer sur les impôts. Cela dit, il semble qu'au moins 10 à 15 sénateurs démocrates soient en faveur d'un maintien des réductions d'impôts, d'où d'ailleurs la main tendue il y a quelques jours aux républicains par le vice-président Joe Biden...Selon certains économistes, il faut privilégier les ménages les moins aisés. Vous préconisez l'inverse, pourquoi ?Si donner de l'argent aux classes moyennes suffisait à relancer la consommation, cela se saurait ! Cela fait des mois, voire des années, que, par diverses méthodes, transferts sociaux ou plan de relance, le gouvernement tente de stimuler la demande de la classe moyenne. Impossible. Le Keynésianisme ne marche pas ! Mais cela ne veut pas dire qu'il faille privilégier les riches ...Effectivement. Nous voulons d'ailleurs des réductions d'impôts pour tout le monde. Et si le Congrès les maintient toutes pour un an seulement, ce sera déjà cela de pris. Cependant, si l'on réduit les taux marginaux pour les plus aisés, ceux qui peuvent investir et sont donc les plus productifs pour l'économie, les résultats concrets des baisses d'impôts sont meilleurs. Propos recueillis par L. J. B.
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