vue panoramique

1. L'omoul, une espèce saumonée, que les Bouriates du lac Baïkal fument au feu de bois. 2. L'académicien Dominique Fernandez et Kris, l'auteur de bandes dessinées (« Un homme est mort », etc.) sur le ferry à l'embouchure de l'Angara. Tous deux partagent un même amour pour le plus vaste pays de la planète. L'auteur du « Dictionnaire amoureux de la Russie », à 80 ans, possède la capacité d'émerveillement d'un enfant?; ici, tout l'enchante. Avec Kris, tous deux sont fascinés par l'épopée du Transsibérien Blaise Cendrars?: une aventure fantastique. 3. À l'embouchure de l'Angara, les vieilles carcasses industrielles rouillées jonchent les rives de Port Baïkal et de la ville de Listvianka. A priori, ce n'est guère encourageant comme vision, mais dès lors que le train Circumbaïkal s'engage sur « la boucle ornée du tsar », les paysages se délivrent de tout amas industriel, seule la nature se déploie. Sous les mélèzes, les bouleaux et les peupliers, plus de 3.000 espèces végétales (majoritairement endémiques) se livrent au regard des visiteurs. Pour en savoir plus, lire « Lac Baïkal, visions de coureurs de Taïga » par Thomas Goisque et Sylvain Tesson, éd. Transboréal, 32 euros.4. Maylis de Kerangal, auteur de « Corniche Kennedy », plonge dans le lac Baïkal - elle ne pouvait faire plus plaisir aux Russes. Son nouveau roman « Naissance d'un pont » sortira aux éditions Verticales, le 26 août prochain.
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