en butte à des difficultés, Novartis reste optimiste pour 2011 malgré des difficultés

Pour sa première apparition, Joe Jimenez, le directeur général de Novartis qui a succédé à Daniel Vasella il y a tout juste un an, s'est voulu déterminé. En 2011, le laboratoire suisse vise une hausse « d'environ 10 % » de son chiffre d'affaires à taux de change constants et une « amélioration » de sa marge opérationnelle. Le tout « malgré les baisses de prix, la compétition des génériques et le manque à gagner des vaccins contre la grippe A », a résumé le dirigeant. Mais la pharmacie traditionnelle, qui devrait croître de 5 % au plus, ne tirera pas les ventes. En 2011, Novartis perdra en effet le brevet de son antihypertenseur vedette Diovan (6 milliards de dollars de ventes). Le profil du laboratoire évolue : en incluant Alcon, le spécialiste américain des produits ophtalmiques détenu à 100 % depuis décembre, les médicaments sous brevets ne représentent plus que 55 % des ventes de Novartis, contre 17 % pour sa nouvelle branche ophtalmologie et 15 % pour Sandoz, sa filiale de génériques. Cette dernière, qui profite de l'autorisation des biosimilaires (génériques de médicaments biotechs) n'est pas épargnée par les baisses de prix et a dû supprimer des postes en Allemagne. L'an dernier, Novartis n'a pas démérité : les ventes ont atteint 50,6 milliards de dollars, en hausse de 14 %, pour un résultat net en progression de 18 % (9,9 milliards). A. T., à Bâle
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