Le département de la Sarthe, fief de François FIllon, reste à droite. Ce sera l'une des rares consolations de l'UMP lors de ce second tour des cantonales. Jean-François Copé, le patron du parti, a échoué à faire basculer son département, la Seine-et-Marne, qui est resté à gauche. La majorité est « un peu déçue », a-t-il reconnu. Nicolas Sarkozy a désormais du souci à se faire. Outre une cote de popularité en berne, les dissensions parmi les responsables de l'UMP pendant l'entre deux tours sur la question du Front national sont telles que certains n'hésitent plus à parier son éclatement. Dans ces conditions, la campagne de la présidentielle de 2012 parait encore très lointaine, même si dans l'ombre, la bataille des ambitions a déjà commencé. Dans tous les cas, Nicolas Sarkozy, pourra difficilement mettre en avant le thème de la rupture, comme il l'avait fait en 2007. S. S.
L'UMP désorientée
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