Net recul des provisions pour risque chez Deutsche Bank

Deutsche Bank continue d'afficher une belle forme. Ce mardi, la première banque allemande a présenté ses résultats semestriels qui se sont révélés meilleurs qu'attendus. Sur les six premiers mois de 2010, le groupe de Francfort affiche un résultat net de 2,9 milliards d'euros pour un PNB de 16,2 milliards d'euros, soit respectivement des progressions de 26 % et 6,5 % par rapport au premier semestre de 2009. Sur le deuxième trimestre, le résultat net est en progression de 100 millions d'euros à 1,2 milliard d'euros. Certes, la principale division du groupe, la banque d'investissement, a souffert du contexte de marché avec un résultat imposable en recul sur un an de 6,5 % à 779 millions d'euros. « Au cours d'un trimestre marqué par une forte incertitude sur les marchés et une volatilité croissante, cette division ne pouvait échapper aux tendances du secteur », a justifié le président du directoire, Josef Ackermann. Mais la banque a pu compenser cette faiblesse par un recul des provisions pour risques crédit, qui passent en un an d'un milliard à 243 millions d'euros, par la performance de la gestion d'actifs (malgré l'impact négatif du rachat de Sal. Oppenheim) et par l'effet positif du rachat des activités néerlandaises de banque de financement d'ABN Amro. La banque a également indiqué être exposée à hauteur de 1,1 milliard d'euros à la dette grecque au 31 mars, 1 milliard à la dette de l'Espagne. Lors du « stress-test » européen, la banque allemande a affiché un ratio de solvabilité de 9,7 % dans le scénario le plus sévère contre 11,3 % au 30 juin. Romaric Godin, à Francfort
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.