« Désastreux » score des sociaux-démocrates

« Désastreux, catastrophique et pire que ce que nous attendions. » Au siège du Parti social-démocrate (SPD) à Berlin-Kreuzberg, Jan, jeune militant, est, à peine cinq minutes après la révélation des premiers sondages sortis des urnes, sous le choc. Son parti, le SPD, est tombé à environ 23 % des suffrages exprimés pour les élections parlementaires. Son plus bas score depuis la création de la République fédérale d'Allemagne en 1949. Une demi-heure plus tard, le candidat social-démocrate à la Chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, ne tourne pas autour du pot?: « C'est un jour amer pour la social-démocratie allemande, une amère défaite. » Malgré son maigre score, personne ne semble lui contester la direction du SPD. Martin, militant de 32 ans, estime qu'il était le « bon candidat ». « Mais sûrement pas aussi bon que Gerhard Schröder [le chancelier de 1998 à 2005, Ndlr] », rectifie son collègue, Paul. compromis« Le SPD était pris entre le marteau et l'enclume?: d'un côté, faire des compromis au gouvernement, et d'autre part, être mis sous pression par l'extrême gauche reprenant les thèmes sociaux-démocrates », juge Rolf, 50 ans et militant depuis dix-neuf ans. S'il ne remet pas non plus en cause le leadership de Steinmeier, il s'inquiète de la faiblesse des sociaux-démocrates dans les régions. « Il faudra discuter au sein du parti pourquoi notre message n'est pas arrivé auprès des gens alors que Merkel a, elle, réussi à ne pas se positionner », souligne Jana, membre du SPD depuis six mois. Un débat qui se déroulera dans l'opposition après onze ans d'exercice du pouvoir. Frank Paul Weber, à Berl
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