Le Modem tente de se réorganiser

Le Mouvement démocrate (Modem) doit faire face à un cuisant échec lors des élections régionales avec 4,2 % des suffrages exprimés. Plusieurs de ses membres, dont l'ancienne ministre Corinne Lepage et son mouvement « Cap 21 », n'ont pas hésité à claquer la porte, pointant du doigt la gouvernance en solo de François Bayrou. Réuni le 27 mars, le Conseil national du MoDem a tenté de montrer son unité. A l'unanimité, il a réaffirmé sa ligne d'indépendance vis-à-vis de la droite et de la gauche, et approuvé un nouvel organigramme avec la création d'un secrétariat général occupé par Marc Fesneau, maire de Marchenoir (Loir-et-Cher). Lors d'un point presse, François Bayrou a salué « une réunion particulièrement approfondie, sérieuse et unanime », expliquant qu'une seule personne s'était exprimée dans des « conditions un peu choquantes ».gouvernance en soloLe leader centriste essaie de répondre aux critiques sur sa gouvernance en solo par la nomination de deux vice-présidents : le député Jean Lassalle et l'eurodéputé Robert Rochefort. Mais il reconnaît toutefois des difficultés à faire comprendre le message du Modem aux électeurs : « Notre position n'a pas été comprise. Nous avons eu des difficultés de juste expression de nos choix de positionnement. » Il a notamment expliqué qu'il ne faisait pas de « l'antisarkozisme personnel », mais combattait « des choix politique conduisant à un grave délabrement du pays » et qu'il n'y a jamais eu « d'alignement » du MoDem « sur la gauche », comme cela a été perçu par certains. Le parti centriste reste convaincu qu'une réponse juste à la sortie de crise ne viendra pas d'une confrontation gauche-droite. F. H. (avec AFP)
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