La dette  : une charge de moins en moins tolérable

Le boulet est de plus en plus lourd à traîner. A 23.000 euros par Français, la dette nationale atteindra 86,2 % du PIB l'an prochain pour culminer en 2012 à 87,4 % avant d'entamer un reflux. Armée de ces chiffres, Christine Lagarde souligne qu'« à partir d'une dette égale à 90 % du PIB, tous les économistes s'accordent pour dire qu'on a là un frein manifeste à la croissance ». Pour la ministre de l'Economie, ce constat ? auquel il faut ajouter l'obligation faite à la France de tenir les engagements pris avec ses voisins européens ainsi que la nécessité financière de continuer à se financer à moindre coût ? justifie donc la politique de réduction des déficits dans laquelle s'engage Paris. Cet impératif est aussi à chercher du côté de la charge de la dette, c'est-à-dire les intérêts que cette dernière représente chaque année. Un niveau recordSur la période 2011-2013, cette charge augmenterait en moyenne de plus de 4 milliards d'euros par an, pour atteindre le niveau record de 55,2 milliards d'euros. Soit à un cheveu près l'équivalent de ce que devrait rapporter cette année l'impôt sur le revenu. Anne Eveno
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