Cent ans parce que je le vaux bien

Le groupe L'Oréal fête sans tambours ni trompettes son centenaire. Cette discrétion est-elle liée au fait qu'il n'a pu poursuivre son rythme de progression à deux chiffres de ses résultats ? Ou au tempérament moins "show off

" du patron du groupe, Jean-Paul Agon par rapport à son prédécesseur, le gallois fan de voile et de course automobile Lindsay Owen-Jones ? En tout cas, cette crise aura montré que L'Oréal a eu le nez creux en rachetant la chaîne britannique de vente de produits cosmétiques Body Shop. A l'époque, beaucoup avaient critiqué cette opération qui semblait modifier le "business model" du groupe français en l'ancrant davantage dans le secteur de la distribution où les marges sont moindres que dans la production de produits de beauté. Mais avec la récession, les magasins ont réduit leurs achats et leurs stocks. Du coup, contrôler un canal de distribution afin de réduire cet effet négatif se révèle payant. La résistance de Body Shop à la crise semble illustrer la pertinence de ce choix... même si L'Oréal ne s'y attendait pas forcément, l'ampleur de cette crise ayant surpris la plupart des acteurs économiques.

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