Le e-commerce, la vraie taxe carbone !

+ 25% au cours des six derniers mois ! + 25%, c'est l'augmentation des ventes sur Internet en France au cours des six premiers mois de l'année. Sur le Net, on achète de tout et de plus en plus. Ce n'est pas la crise pour tout le monde...

Oui, pendant le krach, le boom du e-commerce continue ! Les petites boutiques et les grandes surfaces sont à la peine. Les e-commerçants sont tout sourire. Tout augmente.

Le nombre de Français qui achètent sur Internet d'abord. Finies les préventions d'antan, la peur de ne pas être livré, de voir son paiement détourné ou d'être déçu par son achat : désormais, près d'un Français sur trois achètent, régulièrement, sur le Net.

Plus d'acheteurs parce qu'il y a aussi plus de e-boutiques. Le nombre de sites marchands continue d'exploser : + 28% depuis le début de l'année. Il y en a maintenant près de 60.000. On peut tout acheter sur le Net - des livres, des billets de train ou de théâtre mais aussi ses chaussures, sa voiture, son appartement ou son assurance vie. Le luxe même s'y est mis. Tous les grands du commerce traditionnel s'y sont ralliés. Plus d'acheteurs, plus de sites marchands, plus de chiffre d'affaires donc.

Le commerce traditionnel stagne, le e-commerce continue son envolée...

Le e-commerce profite de la crise...

La crise économique, c'est un accélérateur de développement pour le e-commerce. Avec les problèmes de pouvoir d'achat qu'ils connaissent, les consommateurs sont à la recherche des prix les plus bas. Et c'est vrai que sur le Net, il y a, de ce point de vue, des affaires à faire. Les prix y sont 10%, 20% voire 50% moins cher. Il y a aussi, et c'est important, la possibilité de comparer les prix.

Mais le Net, ce ne sont pas que des prix bas. Par rapport aux commerces traditionnels, les boutiques en ligne ont d'autres avantages. Un choix plus large d'abord, des économies de temps ensuite : pas la peine de prendre la voiture, de peiner pour se garer, de s'énerver à la caisse. La crise permet au e-commerce de faire valoir ses avantages. Sûr que ceux qui auront découvert, à l'occasion de la crise, le e-commerce hésiteront à retourner dans les commerces traditionnels une fois la crise passée. La crise conduit à de nouvelles habitudes, certains perdureront au-delà...

Le commerce en ligne, c'est aussi, puisqu'on en parle beaucoup en ce moment, moins d'émission de CO2...

Oui, c'est sans doute la meilleure taxe carbone que l'on puisse imaginer.

Le e-commerce permet, c'est évident, une réduction considérable des déplacements - pour la marchandise comme pour les acheteurs. Moins de transport, c'est moins de carburant consommé, c'est moins de CO2 émis...

Alors, tout ce qu'il faut espérer, c'est que dans sa quête de recettes nouvelles, le gouvernement qui a toujours tendance à vouloir taxer ce qui marche, n'aura pas l'idée de taxer davantage, dans l'avenir, le e-commerce ! On ferait peut-être mieux de ne pas trop parler de son succès croissant.

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