Le Conseil s'est ouvert sur une confrontation ouverte entre deux camps. Londres et Amsterdam se sont rangés aux côtés de Stockholm, dont le ministre, Eskil Erlandsson, a déclaré à son arrivée "avoir l'espoir" que les quotas prennent fin. Dans l'autre camp Bruno Le Maire et son homologue allemande sont parvenus à rallier à leur déclaration commune 14 Etats membres dont l'Autriche, la Finlande ou le Portugal. Outre les propositions acceptées par le Conseil, le ministre français de l'Agriculture y soutient son idée d'une "nouvelle régulation des marchés laitiers", à l'image de ce qui a été fait pour le secteur financier. Considérée comme "une des voies les plus prometteuses" par Bruno Le Maire, une "contractualisation" entre les producteurs et les industriels y est notamment évoquée. Le ministre insiste sur la nécessité d'aller vite. Les producteurs n'attendront pourtant certainement pas la prochaine réunion bruxelloise pour ouvrir une grève du lait : la fermeture des robinets. Le European Milk Board qui "s'attendait" à une telle issue tiendra son assemblée générale jeudi matin et la grève pourrait être déclenchée dans la foulée.
Y-AN à Bruxelles, avec CV
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