« Plus de la moitié du capital de LeGuide.com a déjà déclaré ne pas vouloir apporter ses titres à l'offre de GoAdv », titre un communiqué publié mercredi soir par leguide.com. L'entreprise fait l'objet d'une offre mixte de Godv équivalente à 42 millions d'euros.
Selon le communiqué, « des actionnaires de LeGuide.com représentant d'ores et déjà plus de 50% du capital de la société ont déclaré individuellement ne pas vouloir apporter leurs titres à l'offre de GoAdv annoncée le 20 mars 2009.
Parmi ces actionnaires se retrouvent les plus importants et notamment Alto Invest, Fidelity
International, Moneta Asset Management, OTC Asset Management, Seventure...
Cette confiance des actionnaires conforte la prise de position d'avis défavorable sur l'offre
de GoAdv adoptée par le Conseil d'Administration. »
Certes, certes mais leguide.com se garde bien de publier la liste complète des dits actionnaires et surtout leur engagement irrévocable. « Il nous disent sous différentes formes de déclaration qu'ils n'apporteront pas leur titre à GoAdv », affirme à La Tribune Corinne Lejbowicz, directeur général de leguide.com. Ah, voilà qui est bizarre. Gageons que les gérants de Alto Invest, Fidelity International, Moneta Asset Management, OTC Asset Management et Seventure savent ce qu'ils font. A l'image du conseil d'administration de leguide.com, ils ont eux aussi des obligations fiduciaires auprès des gens qui leur ont confié de l'argent. Ils ont toute liberté de ne pas apporter leurs titres mais ils doivent être capable de s'en justifier. Leur but est de maximiser l'épargne qu'ils gèrent...
Par ailleurs, dans un précédent communiqué, leguide.com affirme que pour réaliser l'acquisition de 100% du capital, GoAdv supporterait une dette totale de 27 millions d'euros. Luca Ascani, le directeur général de GoAdv s'insurge contre ce type de communications. « Notre dette serait de 15 millions d'euros, assure-t-il. Elle représenterait une fois et demi le résultat ebit pro-forma 2008 de leguide.com et de GoAdv ».
« C’est une décision difficile, mais nous avons décidé d'arrêter des "Chiffres et des lettres" » (Stéphane Sitbon-Gomez, France Télévisions)
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