« Le premier problème de la France, ce sont ses institutions » Laurence Parisot

Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, livre son diagnostic sur l'état de la France. Pour elle, les institutions ne sont plus adaptées à un monde en perpétuel mouvement. Elle donne aussi son avis sur la politique de l'offre, la construction européenne... Elle ne nie pas vouloir entrer bientôt dans l'arène politique.
Laurence Parisot, vice-présidente de l'IFOP

LA TRIBUNE - Quel regard portez-vous sur la situation économique actuelle ?

LAURENCE PARISOT - L'économie française est dans un état préoccupant. Mais le plus grave, c'est que les Français ont perdu confiance en la capacité de notre pays à rebondir. Ils sont d'autant plus anxieux qu'ils ne voient pas quelles pourraient être les solutions pour sortir de la crise.

Ce pessimisme vous inquiète ?

Oui, car il paralyse. On dit souvent que croissance rime avec confiance, mais l'inverse vaut également. Bien sûr, certaines situations personnelles sont très délicates. L'augmentation continue du nombre de demandeurs d'emploi est terriblement anxiogène.

Mais l'économie tricolore a de nombreux atouts à faire valoir et il faut bien arrêter l'autocritique ! Je note avec satisfaction que la France a cessé de perdre des places au classement de l'attractivité établi par le Forum économique mondial, grâce à l'accord sur le marché du travail de janvier 2013. C'est un début.

Selon vous de quel mal principal souffre le pays ?

Le problème est certes économique. Mais il est aussi politique. Ayant vu les choses avec la double casquette de présidente du Medef et de chef d'entreprise de l'IFOP, j'en suis arrivée à la conviction que notre premier problème est institutionnel. Dans le monde actuel, il faut aller vite. Or nos institutions, très solides - et c'est l'oeuvre du général de Gaulle -, ne permettent pas de réagir convenablement dans un monde incertain où s'enchaînent les crises financières et géopolitiques. Il faut de nouveaux mécanismes qui laissent du jeu aux différents acteurs.

En Allemagne ou en Suisse, la structure fédérale des États permet de ne pas concentrer l'ensemble des pouvoirs dans les mains d'un seul homme, comme en France. Je salue sur ce point la réforme territoriale, portée par le président de la République. Elle est importante et courageuse, mais il ne faut pas s'arrêter là. Les nouvelles régions devront se penser différemment et se placer dans une dimension européenne.

Le mode de scrutin français entraînant une bipolarisation de la vie politique empêche aussi le vote de certaines réformes : provoquons un débat institutionnel sur ces questions qui dépassent le clivage droite/gauche et trouvons de nouvelles majorités ! Ce sera, de plus, nécessaire pour lutter contre la montée des extrêmes, notamment du Front National !

En déployant une politique de l'offre, le gouvernement a-t-il pris la mesure des maux qui paralysent les entreprises ?

En partie. Les efforts du gouvernement sont louables. Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi [CICE] est une mesure utile car elle permettra de relancer l'investissement des entreprises. C'est un point essentiel, car sans investissement, les entreprises continueraient à perdre du terrain face à leurs concurrentes étrangères. Je regrette toutefois que cette stratégie n'ait pas été mise en place plus tôt, dès 2006, lorsque la compétitivité des entreprises a commencé à décrocher nettement.

Je regrette également que l'on continue à créer une ligne de démarcation entre l'industrie et les services, alors qu'ils sont le principal moteur de l'économie française et qu'il n'existe presque plus d'acteur industriel pur. Tous les grands noms de l'industrie ont depuis longtemps développé des activités de services sans lesquelles ils ne pourraient faire progresser leur chiffre d'affaires.

À cause de cette distinction factice, l'immatériel et le numérique voient leurs possibilités de développement bridées, alors qu'ils pourraient être les pôles de croissance du futur. Il y a urgence à créer des outils notamment dans le domaine de la fiscalité du capital et dans le droit du travail enfin adaptés à la modernité de ces entreprises.

Faut-il également relancer la demande ?

Oui, mais à l'échelle européenne. Si les carnets de commandes ne se remplissent pas, l'aversion au risque restera élevée dans les entreprises. Les embauches, l'innovation et les exportations ne doivent pas rester bloquées. Mais au regard de l'état des finances publiques, déployer une stratégie de relance est quasiment impossible !

C'est précisément pourquoi l'Union européenne doit intervenir, notamment via l'émission de project bonds qui financeraient des programmes de grands travaux capables de mobiliser les entreprises européennes, de stimuler les énergies et favoriser les synergies entre elles. Une telle stratégie donnera aux citoyens européens l'image concrète du futur de l'Europe. J'ai accueilli avec enthousiasme le lancement en juillet du premier project bond français et européen, lié au très haut débit. Mais il faut aller beaucoup plus loin.

Avez-vous des exemples en tête ?

La transition énergétique est dans tous les esprits : pourquoi l'Europe ne mobiliserait-elle pas les constructeurs automobiles, les électriciens et les opérateurs de travaux publics européens en finançant, via des project bonds, les équipements et les infrastructures ouvrant la voie au développement du véhicule électrique ? D'une manière générale, la question des réseaux d'énergie peut être au coeur de la croissance européenne.

Relance des débats sur les 35 heures, sur les seuils sociaux... Avez-vous le sentiment que ce sont là les vraies pistes pour favoriser l'emploi ?

Je n'aime pas que des débats aussi fondamentaux soient devenus des totems, purement symboliques, mais ayant force de rassemblement. Les 35 heures en sont un, si bien qu'on ne peut plus en parler. Les entreprises devraient pouvoir adapter leurs horaires en fonction de la conjoncture et du carnet de commandes. Il y a bien eu des assouplissements techniques permettant de moduler le temps de travail, mais ni les DRH ni les hommes politiques n'osent aborder le sujet. On constate une situation de blocage.

De même sur les seuils : or, si l'on déplaçait les curseurs, par exemple en instaurant les nouvelles obligations à partir de 80 salariés et non plus 50, cela aurait un effet, pas massif certes, mais néanmoins sensible sur l'emploi.

Y a-t-il une réforme, un projet que vous regrettez de ne pas avoir portée quand vous étiez à la tête du Medef ?

Oui, j'ai un regret. Celui de ne pas avoir eu le temps de porter la réforme des prud'hommes. Il y a en France un million d'entreprises qui ont entre 1 et 10 salariés. Elles craignent de grandir par peur de se heurter systématiquement aux prud'hommes en cas de licenciement. Un système moins anxiogène serait plus fructueux. Il faut des magistrats professionnels pour remplacer les actuels juges élus par leurs pairs. La décision prud'homale est aujourd'hui paritaire, cela conduit à des marchandages sous prétexte de recherche de consensus entre représentants des salariés et employeurs. Ce qui est totalement bancal et n'apporte pas l'assurance du droit. Voilà ce qui inquiète les entreprises et empêche les TPE d'être le gisement d'emplois attendu.

On vous prête l'envie d'entrer dans l'arène politique ?

En fait, je me veux comme force de propositions. Mais, j'attends de voir ce qui va se passer dans les semaines et mois à venir, et je suis bien certaine que beaucoup de choses vont arriver à l'UMP, à l'UDI et au PS. En revanche, j'ai un engagement extrêmement clair contre l'extrême droite et Marine Le Pen. Et puis, il n'y a pas que la politique, il peut y avoir des engagements via l'entreprise, là où des innovations européennes sont possibles.

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Commentaires 94
à écrit le 01/10/2015 à 5:01
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Attention DANGER!! La démocratie étant incompatible avec le capitalisme celui-ci veut balayer le peu restant de ce qui a fait l'histoire d'une Nation comme la France. Une Nation n'est pas une vulgaire entreprise!! Plus de 200 ans d'existence madame...

à écrit le 08/10/2014 à 11:28
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LES HOMME POLITIQUE NE CONNAISSE RIEN AU CODE DU TRAVAIL? SE SNT DES TEXTES QUI DEFENDENT LES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CONFLIE AVEC LEURS ENPLOYEURS MAIS SI CELA ET DEVENUE CONPLIQUE AVEC LES ANNEES C EST QU IL A ETE BEAUCOUP AMENDEZ PAR DES...

à écrit le 03/10/2014 à 0:19
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je pensais que les problèmes étaient dus à ce grand nombre de retraités , de malades , d'handicapés , de chomeurs , qui était en grande partie la cause du déficit de la France : comme quoi on peut se tromper !

à écrit le 01/10/2014 à 15:30
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"Mais, j'attends de voir ce qui va se passer dans les semaines et mois à venir..." Voila le vrai problème de la France : Concrétement Il ne se passe rien !!!

à écrit le 28/09/2014 à 21:51
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Je suis d’accord sur un point concernant les Prud’hommes avec Mme PARISOT, la nécessité de les réformer, mais manifestement pas sur le pourquoi. En tant que simple citoyen confronté à la « galère » des Prud’hommes, j’ai formulé en avril dernier plusi...

à écrit le 28/09/2014 à 8:43
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... le MEDEF... !!!!!

à écrit le 28/09/2014 à 6:35
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Accès au capital et liberté ou possibilité d' entreprendre pour tous ...

à écrit le 27/09/2014 à 16:12
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Le vrai problème de la France ce n'est pas ses institutions (un outil) mais les élites qui confisquent ces institutions. Une femme comme madame parisot, n'est arrivée que parce que c'est une "fille de...papa, plein au as et déjà dans l'élite". car ce...

le 28/09/2014 à 6:16
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Tout à fait exact; un problème majeur ...

à écrit le 27/09/2014 à 13:02
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le logement représente pour beaucoup de gens 30% de leurs revenus. Or les prix actuels sont dictés par la spéculation, qui représente plus de 50% de la valeur réelle des logements. Si on met en place un système qui empêche la spéculation, les gens po...

à écrit le 27/09/2014 à 12:11
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Moi français, je travaille en suisse dans une boite allemande, j'ai quitte la France professionnellement depuis 2007 pour la suisse et sans regret aucun.......... , alors cela devrait réjouir Mme Parisot (En Allemagne ou en Suisse, la structure fédér...

à écrit le 27/09/2014 à 11:59
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son grand regret est de ne pas avoir supprimer le SMIC;

à écrit le 27/09/2014 à 11:56
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le problème de la France est le medef qui ne s'applique pas les réformes qu'il propose aux autres.

le 27/09/2014 à 15:21
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J'approuve votre commentaire et je dirais même que le premier problème de la France ce sont ses "élites" syndicales et politiques qui ne disent que des conneries. https://twitter.com/AlainBiboux

à écrit le 27/09/2014 à 11:27
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rien n'empêche un salarié d'une entreprise de moins de 10 salariés d'assigner son employeur pour quelque motif que ce soit....??? je ne comprends pas les propos de Mme Parisot sur la les TPE de moins de 10 salariés

le 27/09/2014 à 21:36
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Vous avez raison sur ce point. Je pense qu’elle a voulu faire un parallèle entre : 1/ le côté paralysant des craintes juridiques pesant sur les entreprises, mais surtout sur celles qui n’ont pas les moyens de se sécuriser par des juristes et consei...

à écrit le 27/09/2014 à 11:08
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Les meilleurs institutions pour une vraie démocratie sont le pouvoir du citoyen de déterminer la politique de la Nation et dans tous les domaines, alors les choses changeront , moins de milliardaires et plus de gens en bonne santé financière . La Sui...

le 27/09/2014 à 12:05
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en rapport avec votre dernière phrase : oui, c'est exact, nous sommes plus intelligents en nombre, mais un constat s'impose, hélas, nous sommes impuissants!

à écrit le 27/09/2014 à 10:17
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Pas du tout : les institutions ne sont que ce qu'on en fait. Le problème, c'est l'oligarchie qui nous gouverne, s'auto-reproduit et est incapable d'avoir une vision à long terme, de l'assumer plutôt que de se cacher derrière l'Europe, et qui ne veut ...

le 27/09/2014 à 10:54
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Exact !

à écrit le 27/09/2014 à 10:14
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Le problème de la France c'est un déficit commercial abyssal, qui appauvrit chaque français de 100 euros par mois. Mais pire encore, le boulet de la France, c'est ce ramassis de parasites qui ne pensent qu'a se foutre sur la gueule pour en obtenir le...

à écrit le 27/09/2014 à 9:48
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Voilà de quoi souffre notre pays: 1) des patrons qui font de la politique politicienne au lieu de développer et défendre leurs entreprises et leurs salariés ; 2) un secteur privé qui paye pour un secteur public de nantis ; 3) des politiques qui ne re...

le 27/09/2014 à 10:15
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3) "des politiques qui ne représentent qu'eux-mêmes" + leur famille ( épouse, enfants, copains ou copines politiques). Selon le principe le mieux partagé (et décrié) par toute la classe politique de droite à gauche: "je préfère ma femme à mes fille...

à écrit le 27/09/2014 à 9:05
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Pour a part, je mettrais d'abord comme première cause les "élites" politiques sclérosées, incapables et ne pensant qu'à leur carrière minable mais archi rentable. Voila ce qu'il faut virer d'abord, et simplifier drastiquement le mille-feuilles

à écrit le 27/09/2014 à 7:35
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Chère Laurence, le problème est surtout économique; il concerne les retraites et la fiscalité des entreprises; appliquez ce raisonnement à Air France.

le 27/09/2014 à 9:19
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Il faut réduire les prélèvements qui affectent l'entreprise: les retraites et la fiscalité du capital et les reporter sur la consommation: l'énergie et la TVA,

le 27/09/2014 à 10:17
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Prenez contact avec la responsable de la fiscalité de Coe-Rexecode et du pilote du modèle imaclim du CIRED; ils se feront un plaisir de vous exposer une solution.

le 27/09/2014 à 10:35
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Avec comme conséquence un effet bénéfique sur la consommation ... ?

le 27/09/2014 à 12:03
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Il faut établir un équilibre entre la production et la consommation en basculant la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique. Actuellement, il y a une déséquilibre.

à écrit le 26/09/2014 à 23:26
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Paie pas moi. Je prends tout par contre.

à écrit le 26/09/2014 à 23:00
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Avides de traitements, d'indemnités et de voitures avec chauffeurs. La cantine quasi gratuite pour exploser son tour de taille et ensuite une bonne sieste à l'assemblée, au sénat et dans plein de palais à discuter de rien

le 27/09/2014 à 14:17
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Carrière à vie payée par les contribuables Priorité à la famille et aux ami(e)s Passe-droits et conflits d’intérêts

à écrit le 26/09/2014 à 22:19
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Mme parisot, vous êtes une hypocrite adoubée par le politiquement correct. Le seul et unique problème de la france, c'est sa gauche. Elle a tout décapité et a tout manipulé. La france est morte. Du très noir s'annonce avant la reconstruction...du san...

le 27/09/2014 à 12:08
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Lisez l’article sur les impots en France et en Europe publié sur le numéro de Challenge de cette semaine. Vous rendrez compte que la réalité n’est pas exactement celle qu’on entend tous les jours. Concernant la politique mené par la gauche et la dro...

le 11/11/2014 à 4:38
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tout a fais juste sauf que l ump est bien content que les autres prennent les coup de bâtons et fasse le sale boulot et qu' en ils reviendrons ils ferons pire mais ca sera la faute des socialiste qui ont mis la France en faillite alors que ce n est q...

à écrit le 26/09/2014 à 22:05
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Commençons par fermer l'ENA!

le 27/09/2014 à 0:09
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Interdisons tout mandat électif aux fonctionnaires car garantie de l'emploi à vie + garantie du retour à l'emploi en cas de mandat + mandats à répétition, on voit le résultat que ca donne, c'est la cata

le 27/09/2014 à 6:05
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Même sale mentalité pour tous! loin, d'avoir fini leurs mandats, sans aucun résultat positif d'ailleurs, voilà qu'on nous bassine pour le prochain! étonnant, non? nos hommes politiques ne prévoient jamais, rien, et pourtant gouverner, c'est prévoir, ...

le 27/09/2014 à 8:59
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+ 100 !

à écrit le 26/09/2014 à 21:49
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Et voilà le grand discours violent mondialiste qui nous est resservi... La nation donc l'état fort est un obstacle pour ces élites afin qu'ils prennent le pouvoir au détriment du peuple, donc éclatons les états par des super régions, et celles ci n'a...

à écrit le 26/09/2014 à 21:11
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Mais vous en êtes une des complices Madame, tantôt la bureaucratie vous arrange , tantôt elle vous dérange...Ce pays est irréformable...

à écrit le 26/09/2014 à 20:14
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Elle n'a pas pu oublier qu'elle faisait partie des institutions.

à écrit le 26/09/2014 à 18:48
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Le mode de scrutin britannique, et anglo-saxon en général, est inapplicable en France pour des raisons historiques et institutionnelles. Je pense que le problème se situe plus autour du caractère purement représentatif des mandats de nos représentant...

à écrit le 26/09/2014 à 18:46
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il faut nommer Parisot au conseil économique et social.un hochet et une rente,ça calme toujours les excités

le 26/09/2014 à 20:22
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Je constate que vous ne respectez pas cette personne. Vieux réflexe conditionné de gauche?

le 04/10/2014 à 21:06
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Aucune chance c'est pas assez payé!

à écrit le 26/09/2014 à 17:41
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Mme Parisot a raison de dénoncer notre mode de scrutin à deux tours renforcé par le principe pervers des triangulaires qui a un effet désastreux sur les élections. Il faut adopter le système anglais à un tour qui permet l'alternance et écarte les e...

le 26/09/2014 à 19:59
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Il faudrait limiter le nombre d'années de chaque citoyen Français à par exemple 20 années de bons et loyaux services pour l'état, (5 ans si la personne à 4 mandats simultanés) et ensuite on verrai d'autres têtes et d'autres idées - Un peu moins de ma...

le 26/09/2014 à 21:53
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Et vous pensez que la démocratie est meilleure avec le système anglo-saxon ? Regardez comment Cameron bafoue le parlement et par conséquence le peuple Anglais en allant faire la guerre au moyen orient sur sa seule décision ? La meilleure approche dé...

le 26/09/2014 à 21:55
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En outre qu'est que cela veut dire écarter les extrêmes ? Cela veut dire qu'en France près de 30% des Français auraient droit à un déni de démocratie ? Vous avez un discours Stalinien Monsieur !!

le 27/09/2014 à 0:01
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On n'a jamais eu d'extrême au pouvoir avec nos institutions qui sont comme elles sont, on a eu l'alternance, l'incompétence après l'immobilisme ou le contraire. Regardez plutot la classe politique dans son ensemble, dénuée de vision à long terme, inc...

à écrit le 26/09/2014 à 17:32
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Acariatre la tati daniele du MEDEF !

à écrit le 26/09/2014 à 17:07
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Le problème de la France c'est qu'il y a beaucoup de problème et beaucoup trop de gens qui ont des solutions.

le 27/09/2014 à 12:13
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bien dit. Beaucoup de gens qui pensent etre plus intelligent que leurs voisins et que les élus. Qu'ils prennent leur courage a 2 mains et qu'ils se portent canditat, meme à un mandat local. Ils verront que cela n'est pas aussi simple que cela et tr...

à écrit le 26/09/2014 à 16:59
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Le problème n'est pas nos institutions mais nos élites délirantes à la Parisot. Ramassis de clichés et d'idées préconçues et reçues. Et ça prétends élite et dirigeants. Ah ca ira, ah ça ira...

le 27/09/2014 à 9:02
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+ 100

le 27/09/2014 à 17:36
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Carrière à vie payée par les contribuables Priorité à la famille et aux ami(e)s Passe-droits et conflits d’intérêts

à écrit le 26/09/2014 à 16:53
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Dans le série le grand problème de la France je propose... Ses élites politiques, économiques et mediatiques

le 26/09/2014 à 20:57
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@ Rösti : vous résumez de façon concise, c'est parfait. Mme Parisot ne mérite pas plus.

à écrit le 26/09/2014 à 16:05
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Mais oui nos institutions sont la cause, pas cette oligarchie qui cree des holdings pour ne pas payer d'impots, ou a fait de l'évasion fiscale l'impôt des riches.... La rengaine néolibéral de Mme Parisot c du rechauffé. Ne serait ce pas plutôt le mo...

le 26/09/2014 à 16:26
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j'en connais un.. la France ! Non ? Ben pourtant il y a une grande misère la bas. C est forcement qu'y zont pas notre modele social !!

le 26/09/2014 à 16:49
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La preuve que non, vous avez un ordi pour poster ce genre de comment

à écrit le 26/09/2014 à 15:53
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Toujours aussi peu utile cette lady parisot .

à écrit le 26/09/2014 à 15:47
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... ces genss qui ont réponse à tout, où qui détkennent la vérité...!!!!

à écrit le 26/09/2014 à 15:46
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Les institutions sont adaptés a la France mais pas a la mondialisation des autres!

à écrit le 26/09/2014 à 15:32
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NON ! C'est le contraire il n'y a a que cela qui fonctionne ! Peut-être trop bien ... lorsque le Président n'est pas à la Hauteur ....

à écrit le 26/09/2014 à 15:27
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Les entreprises françaises sont rtrop petites, trop nombreuses, et mal positionnées sur des marchés en phase de déclin. Après des années de dividendes et si peu d'investissement les grands groupes et les entreprises de milieu de tableau montrent un d...

le 27/09/2014 à 0:07
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L'herbe n'est pas plus verte ailleurs en terme de management des entreprises existantes. Ici on freine l'entreprise en général, à sa création et son début d'existence en particulier, parce qu'un entrepreneur c'est forcément un escroc. Débridons l'ent...

le 28/09/2014 à 6:37
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Tout à fait d' accord avec vous pour " l' accès au capital ".

à écrit le 26/09/2014 à 15:08
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Madame Parisot, ne vous trompez pas d’ennemi. Le premier problème de la France ce sont les salariés qu’il faut rémunérer. Vous rendez-vous compte de l’argent que perd le Medef à payer ces gens là ? D’autre part, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Il ...

à écrit le 26/09/2014 à 15:04
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Beaucoup de bla-bla, d'attentisme et d'opportunisme. Je ne suis vraiment pas impressionné par cette humaniste/feministe... dehors et surtout pas dans la politique...

à écrit le 26/09/2014 à 14:47
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Elle a une analyse pertinente mais omet comme le Medef de souligner des points essentiels quant au manque de compétitivité de nos entreprises, loin d’être toute des leader dans leur secteur ont été en 2013 a la seconde place mondiale dans le versemen...

le 26/09/2014 à 14:58
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Les patrons les mieux payés sont aussi ceux qui payent le plus d'impôts. Des patrons moins payés apporteraient quoi de plus? Pourquoi toujours être hypnotisé par le salaire des autres? C'est très français ça....

le 26/09/2014 à 15:30
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NON! ce n'est pas être hypnotisé par les gros salaires des autres !! c'est que d'être malheureux parce qu'on a pas de boulot, ou parce qu'on a un salaire de misère, c'est CA! voyez vous, qui fait CH..ER !mais, vous semblez trouvé cela normal, évidem...

le 26/09/2014 à 16:38
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Créez alors votre propre entreprise, votre propre emploi et redistribuez ce que vous gagnez : une scoop par exemple... Pas de boulot, pas de salaire, ... soumis quoi ,-)

le 27/09/2014 à 9:13
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" des patrons moins payés apporteraient quoi " ? 1/ Davantage de fric pour leurs employés 2/ Plus d' argent disponible pour l' investissement ou l' innovation 3/ Des sous pour les pauvres ...

le 27/09/2014 à 9:38
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" des patrons moins payés apporteraient " = + de richesse partagée = + de pouvoir d' achat = + d' emplois etc etc ...

le 27/09/2014 à 9:40
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TRES faux mon cher Polo, depuis des mois les études relayées par la presses (qu’elles soient de l’OCDE de FMI ou de L’UE....) Démontrent qu’au final la pression fiscale Françaises n’est pas plus forte qu’ailleurs: La moyenne allemande est à 46% la F...

à écrit le 26/09/2014 à 14:28
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plus que des réformes structurelles, on a besoin de gens structurés. on a pas vraiment ça dans les élites économiques et politiques. mais pas sûr que cela soit mieux dans la France d'en bas.

le 26/09/2014 à 15:17
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on attend plus de nos élites qu'elles aient des t^tes structurées, que des "gens d'en bas"......

à écrit le 26/09/2014 à 14:12
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on ne lui a rien demandé !

le 27/09/2014 à 9:14
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Exact !

à écrit le 26/09/2014 à 14:09
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Il n'y a de richesse que d'hommes. Ce pays manque de moralité. C'est un pays moralement égaré qui croit en de fausses valeurs. Les institutions ne sont que des outils. Le vote de 2012 est une expression de cet égarement moral. Maintenant c'est le vid...

le 26/09/2014 à 19:00
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De quelle moralité parlez-vous ? Quelles sont, ô Maître, les VRAIES valeurs que vous prônez et que seul vous, semble-t-il, connaissez ?

le 27/09/2014 à 9:49
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" le taux d' une valeur est proportionnel à l' intérêt "

le 27/09/2014 à 10:01
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L' idée que ceux qui ont de la richesse se font de la ... morale.

à écrit le 26/09/2014 à 13:37
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tout a fait virons le gouvernement et a la même occasion les représentant du patronat

le 27/09/2014 à 10:59
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Oui ! Il faut tout démolir et tout reprendre à zéro, les vieux schémas ont assez vécu ...

à écrit le 26/09/2014 à 12:58
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Elle a raison sur pas mal de trucs, la mère Parisot : la décentralisation pas finie, le double échelon local et central qui coûte forcément, deux fois plus - le manque de débouchés des entreprises françaises et sur ce point, le protectionnisme assumé...

à écrit le 26/09/2014 à 11:15
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Elle a raison, une de ces institutions est le medef à suprimer d'urgence car il ne représente pas les petits patrons qui travaillent ,il est les le club des enarques pantouflards.

le 26/09/2014 à 13:11
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Bravo bien dit medf = CAC 40

le 26/09/2014 à 15:04
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Je plussoie !

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