Les sommes sont-elles bloquées ?

Même si le marché des obligations est traditionnellement peu liquide, Calyon et la Société Générale assureront l'animation sur Euronext Paris. Autrement dit, ils garantiront au particulier la possibilité de revendre à tout moment leurs titres, dans les meilleurs délais, et dans une fourchette de prix resserrée. La valeur de l'obligation sera consultable depuis n'importe quel site boursier, grâce au code Isin (FR0010758888). Elle dépendra de plusieurs paramètres, dont le niveaux des taux. Si ceux de la BCE remontent dans les années à venir, l'emprunt EDF pourrait fortement baisser. L'épargnant souhaitant revendre ses titre réaliserait alors une moins-value. Mieux vaut donc placer de l'argent dont on n'aura pas besoin dans les cinq années à venir. Bon à savoir : à mesure que l'échéance se rapprochera, la sensibilité de l'obligation aux taux sera moindre. Il y a un cas pour lequel le particulier aura intérêt à revendre ses titres avant l'échéance : « Si le niveau des obligations d'entreprises continue de baisser, comme c'est le cas depuis quelques mois, et que les taux de la BCE restent bas, la valeur de l'emprunt augmentera mécaniquement » juge Bertrand Lamielle, directeur de la gestion de B*capital (lire l'interview ci-contre). Le gain peut alors atteindre 3 à 5% en quelques mois. Mais il faudra prendre en compte deux autres paramètres : les frais de courtages prélevés par l'établissement financier, et le montant des cessions de valeurs mobilières (actions, obligations, Sivav et FCP...) dans l'année. Si ce dernier ne dépasse pas 25.730 euros (seuil fixé en 2009), il n'y aura aucun impôt à payer sur les plus-values.
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