Il n'est pas le plus démonstratif - c'est lui qui le dit - et les minutes qui ont suivi le coup de sifflet final de son ultime match avec le PSG n'ont pas démenti Kylian Mbappé. Le scénario disputé ne lui a pas laissé le loisir de savourer. Dépassés pendant 45 minutes, les Lyonnais ont finalement résisté jusqu'au bout au sacre annoncé du PSG. Sortis de leur léthargie, les joueurs de Pierre Sage ont proposé une adversité à la hauteur. Que serait-il arrivé s'ils avaient entamé leur finale au coup d'envoi de la première mi-temps plutôt que de la seconde?

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Le buteur parisien n'a pas marqué pour sa dernière, comme il l'avait fait à tous les tours précédents de la Coupe de France (8 buts). Ses statistiques, définitives, sous le maillot parisien : 256 buts en sept saisons, dont 44 sur l'exercice achevé hier. Sa quatrième victoire dans la compétition porte à quinze le total de ses conquêtes nationales avec le PSG. Quinze comme le nombre de Coupes de France désormais au palmarès du club de la capitale. S'il n'a ni marqué ni brillé, il a aimé l'issue, bras dessus bras dessous avec Nuno Mendes, un large sourire aux lèvres. Puis il a été soulevé par ses coéquipiers. Et a eu une accolade avec Nasser Al-Khelaïfi sur le podium. Des images qui tranchent avec les très violents affrontements qui ont émaillé l'avant-match.

Des idées pour Deschamps

Son copain Ousmane Dembélé, buteur de la tête sur un centre de Nuno Mendes (22e) et quasi-passeur décisif pour Fabián Ruiz (34e), lui a offert ce dernier trophée en guise de cadeau d'adieu. L'attaque parisienne, complétée par un remuant Bradley Barcola sur le côté gauche, a peut-être donné des idées à Didier Deschamps, qui n'en a pas raté une miette dans les tribunes.

Luis Enrique n'a pas sorti son buteur pour une dernière ovation. Le scénario ne l'a pas permis. L'aurait-il fait ? L'Espagnol a d'autres priorités. Il a fait le grand chelem national pour sa première saison. À la rentrée, il sera toujours là. Le leadership sera redistribué. Gianluigi Donnarumma, battu par Jake O'Brien mais décisif devant Nicolás Tagliafico, a assumé ses responsabilités.

Paris a semblé perdre le fil pendant quelques minutes et l'OL a réduit l'écart. La belle fin de match des Lyonnais relativise un peu la vilaine journée du club qui avait perdu, un peu plus tôt, la finale de la Ligue des champions féminine contre Barcelone (0-2). Mais on retient toujours moins les belles impressions que les noms inscrits au palmarès.