Les robots font partie de notre quotidien. Ils sont de plus en plus performants, utiles, humanoïdes, capables de tenir une véritable conversation. Cependant, ils suscitent autant de fascination que de craintes. Vont-ils supplanter l'Homme au travail, ou se retourner contre lui ? Faut-il avoir peur des robots ? Derrière cette ambivalence se profile la question plus large, plus philosophique et plus éthique des enjeux de l'intelligence artificielle poussés à l'extrême autour de la question du transhumanisme.

Déjà en 2017, Stéphane HAWKING, dans une ITV à Wired Magazine (un mensuel américain qui se concentre sur l'incidence des technologies émergentes sur les domaines de la culture, de l'économie et de la politique.) rend bien compte de cette ambivalence en rappelant qu'il « doit compter sur la technologie pour communiquer et vivre » (grâce à une machine qui lit les mouvements de ses sourcils, de ses joues et de ses signaux cérébraux) et que dans le même temps, dit il dans l'article « J'ai peur que l'IA puisse remplacer complètement les humains. Si les gens peuvent concevoir des virus informatiques, quelqu'un pourrait créer une IA capable de  s'améliorer et de se reproduire. Ce serait une nouvelle forme de vie capable de surpasser les humains ».

L'un des questionnements récurrents porte sur la question du travail, de sa nature et de l'emploi : destruction, suppression ou revalorisation du travail à travers l'émergence de compétences nouvelles qui distinguerait l'homme de la machine ? progrès pour la société ou danger de voir la machine dominer le monde ? Science-fiction ou prospective ?