Prix Choose France : GSK grand vainqueur de la décarbonation

Le laboratoire biopharmaceutique anglais a remporté fin novembre le Prix Choose France « Transition écologique et décarbonation ». À travers cette distinction, l’agence Business France a voulu honorer la stratégie du groupe qui investit massivement pour développer sa production dans l’hexagone tout en réduisant drastiquement son empreinte écologique.
Siège social de GSK, à Londres
Siège social de GSK, à Londres (Crédits : DR)

Pour prendre la mesure de la production de GSK France, , il faut laisser parler les chiffres. À chaque minute qui passe, ce sont par exemple 40 000 personnes qui inhalent une dose d'un médicament produit sur le site GSK à Evreux pour soigner leurs troubles respiratoires, tandis, qu'en 2022 que 64 millions boîtes d'antibiotiques* fabriquées à Mayenne ont été délivrées dans 111 pays. À Saint-Amand-les-Eaux, ce sont 135 millions de doses de vaccins qui sont produites tous les ans, dont le premier vaccin antipaludique au monde. Le géant de l'industrie pharmaceutique - né en 2000 de la fusion entre Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham -  emploie 3400 collaborateurs en France, mène des essais cliniques, investit en R&D et exporte plus de 80% de sa production. Et à en croire les montants importants des investissements annoncés aux derniers Sommets Choose France, son ancrage sur le territoire français va se renforcer dans les années à venir. Les 118 millions d'euros d'investissements annoncés pour la période 2022-2023 se sont ainsi déjà transformés en 146 millions, tandis que le groupe a annoncé depuis 400 millions supplémentaires pour la période 2023-2025 et 350 millions d'euros pour réduire l'impact CO2 de la Ventoline d'environ 90%.

Un Prix Choose France pour une première étape de décarbonation...

En décernant à GSK le prix 2023 de la transition écologique et de la décarbonation, le jury des Prix Choose France a voulu saluer les efforts du groupe pour renforcer la capacité de production de ses sites français ces deux dernières années. À Saint-Amand-les-Eaux, dans les Hauts de France, une technologie numérique de contrôle a par exemple été mise en place pour optimiser l'inspection visuelle des vaccins à l'œil nu, tandis que l'installation de  thermofrigopompes (une technologie de pompes à chaleur)devrait permettre de réduire d'au moins 30% les émissions de CO2 de l'usine d'ici 2030. En Normandie, à Evreux, un vaste plan de remplacement de l'outil industriel permet quant à lui d'améliorer la micronisation, le mélange, le remplissage et le conditionnement des traitements inhalés. « En tant qu'entreprise biopharmaceutique de premier plan, nous avons un rôle essentiel à jouer pour ré-inventer notre manière de produire et réduire notre impact sur la planète, explique Thibault Desmarest, président de GSK France. Comme notre santé dépend aussi de la santé de notre environnement, GSK vise un impact net zéro sur le climat et net positif sur la nature avec des objectifs ambitieux pour 2030 et 2045. Pour atteindre cet objectif ambitieux, nous continuons donc à investir pour moderniser, digitaliser et décarboner nos sites de production.»

400 millions supplémentaires pour aller encore plus loin...

Sur sa lancée, GSK s'est donc engagé à accélérer ses investissements pour les deux prochaines années. Côté R&D, ce sont près de 150 millions qui seront consacrés aux essais cliniques et aux études de pharmaco-épidémiologie. Plus de 240 millions serviront à poursuivre la modernisation des chaînes d'approvisionnement et de production, ce qui permettra d'améliorer la qualité et la sécurité des médicaments et des vaccins. Dans un contexte de tensions d'approvisionnement en amoxicilline, premier antibiotique prescrit en France, GSK investit également pour augmenter les capacités de production  de son usine de Mayenne pour répondre à une augmentation de la demande mondiale. En parallèle, un centre de formation est en cours de construction à Saint- Amand-les-Eaux, pour assurer le développement continu des collaborateurs et un nouveau système de traitement des eaux usées permettra de réduire encore plus l'impact environnemental de la production.

... et 350 millions d'euros pour décarboner la production de Ventoline

Enfin, en octobre, GSK France a annoncé un investissement important pour réduire l'empreinte carbone de la Ventoline, l'inhalateur-doseur utilisé par 35 millions de patients dans le monde pour soulager l'essoufflement dû à l'asthme ou à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). D'ici 2025, trois nouvelles lignes de production seront donc installées sur le site d'Evreux afin de produire la nouvelle formulation bas carbone du médicament qui est responsable à lui seul de la moitié des émissions du groupe dans le monde. « Avec ce projet, nous agissons au cœur de notre empreinte carbone, confie Thibault Desmarest.  Avec lucidité et pragmatisme. C'est comme cela que nous avancerons vers l'objectif de neutralité carbone que nous devons atteindre collectivement, et dans lequel GSK prend sa part ».

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