Michaela Langer lutte contre les dangers de la radioactivité

Chaque semaine La Tribune et son partenaire Bpifrance vous font découvrir une femme créatrice d'entreprise dans nos régions. Voici Michaela Langer, cofondatrice de Triskem international, qui produit des réactifs chimiques pour la radioprotection et la surveillance environnementale.
Michaela Langer, cofondatrice de Triskem international.
Michaela Langer, cofondatrice de Triskem international. (Crédits : Denis Riou)

Triskem International crée des technologies innovantes pour la radioprotection de l'homme et la surveillance des niveaux de la radioactivité dans l'environnement. Son défi pour 2018 ? Continuer à vendre en petite quantité mais surtout miser sur la recherche et le développement pour industrialiser leur process. « Beaucoup de structures nucléaires sont en état de démantèlement et nos résines peuvent être utiles pour ça mais il faut pouvoir produire en plus grande quantité », explique Michaela Langer, présidente. Les clients sont variés : laboratoires, centres de recherche, agences de surveillance, universités et hôpitaux. D'ailleurs, l'entreprise est soutenue par Bpifrance quant à la R&D avec une avance remboursable pour commercialiser une nouvelle résine pour la médecine nucléaire.

Des U.S.A. à la Bretagne

La société a vu le jour en 1997 et s'appelait Eichrom Europe. Cette filiale européenne d'une entreprise américaine était dirigée par Michaela Langer qui décide de racheter son activité de négoce et le droit de fabrication en 2007 avec Céline Vignaud et devient définitivement bretonne. Les territoires sont importants dans l'histoire de Triskem. D'ailleurs, les seize salariés de la TPE parlent huit langues. Pratique pour conquérir le monde, notamment l'Europe, l'Afrique, la Chine, la Russie et le Moyen-Orient. À partir de 2014, tous les développements ont été faits pour continuer de gagner d'autres marchés. Aujourd'hui, l'Inde et les pays d'Asie du Sud-Est restent à remporter. C'est sans compter sur Bpifrance qui aide Triskem à s'exporter avec notamment un prêt il y a quelques années : « Quand nous avons décidé d'aller en Chine, cela nécessitait beaucoup d'investissement. Maintenant, ce pays fait une bonne partie de notre chiffre d'affaires. Pour l'Inde, nous bénéficions de l'assurance protection », évoque la présidente.

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