Coup de théâtre, Sam Altman reprend les commandes d'OpenAI (ChatGPT)

OpenAI a annoncé mercredi le retour à sa tête de son cofondateur Sam Altman, quelques jours après son limogeage, a annoncé la start-up créatrice de ChatGPT sur X (ex-Twitter).
« Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide » avec Microsoft, a écrit Sam Altman sur X (ex Twitter).
« Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide » avec Microsoft, a écrit Sam Altman sur X (ex Twitter). (Crédits : CARLOS BARRIA)

Coup de théâtre dans la Silicon Valley, Sam Altman reprend les commandes d'OpenAI. La startup américaine a annoncé mercredi le retour à sa tête de son cofondateur Sam Altman, quelques jours après l'avoir débarqué.

« Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG » avec des changements dans le conseil d'administration avec notamment à sa tête Bret Taylor et l'arrivée de Larry Summers et Adam D'Angelo, a expliqué l'entreprise. « Nous travaillons aux détails. Merci pour votre patience pendant ce temps », a ajouté la start-up dans ce message.

Dans la foulé, Sam Altman a déclaré avoir le soutien de Satya Nadella le patron de Microsoft qui l'avait embauché dans la foulée pour revenir à la tête d'OpenAI.

« Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide » avec Microsoft, a écrit Sam Altman sur X (ex Twitter).

Cinq jours de folie

Roi de l'intelligence artificielle générative depuis un an, OpenAI était menacé de disparition après le débarquement de son patron, Sam Altman, qui a déclenché une crise majeure sur fond de craintes quant aux dangers potentiels de l'IA.

Lundi soir, près de 700 des quelque 770 employés de la startup californienne avaient signé la lettre promettant leur départ si le conseil d'administration refusait de démissionner, selon plusieurs médias.

Le conseil reprochait a Sam Altman de prioriser le développement à marche forcée d'OpenAI, créateur de l'interface ChatGPT, sans prendre le temps d'analyser les risques associés, ont rapporté des médias américains.

Le pape de l'IA... inquiet de l'avancée de l'IA

Pour Brendan Dolan-Gavitt, professeur d'informatique à l'université NYU Tandon, cette thèse était validée par l'arrivée d'Emmett Shear, désigné pour succéder à Sam Altman. « Il a souvent exprimé sa préoccupation quant à la sûreté de l'intelligence artificielle », rappelle l'universitaire.

« On en est arrivé là parce que de minuscules risques ont été amplifiés par des esprits amateurs de science-fiction et des journalistes à sensation », a dénoncé, dans une tribune publié par le site The Information, Vinod Khosla, fondateur de la société de capital-investissement Khosla Ventures, actionnaire d'OpenAI.

Parmi les menaces posées par le développement de l'IA générative, la possibilité que les programmes soient utilisés à des fins militaires, de désinformation ou deviennent autonomes et s'en prennent aux humains. « Il est temps de s'intéresser aux risques de l'IA, mais pas au point de ralentir le progrès et de nous priver de ses avantages », a plaidé Vinod Khosla.

Le business au premier plan

Les événements des derniers jours ont mis en évidence les limites du modèle d'OpenAI, qui voulait placer sous le contrôle d'une holding à but non lucratif une société sur laquelle des acteurs financiers ont misé des milliards de dollars. Les administrateurs « avaient perdu le sens des réalités », a estimé Carolina Milanesi, du cabinet Creative Strategies. « Comment pouvez-vous rester une société à but non lucratif une fois que vous acceptez ces montants de gens comme Microsoft? »

Et pour cause, le géant de Redmond (Etat du Washington) a débloqué, selon plusieurs médias, une enveloppe de dix milliards de dollars pour son partenariat avec OpenAI, notamment en lui offrant des capacités massives de traitement des données pour développer ses modèles.

Mais nombre de spécialistes et chercheurs s'étaient inquiété de cette décision. La séquence « met en lumière le fait qu'on ne peut pas laisser les entreprises auto-réguler l'IA, alors qu'il existe des divergences au sein de leur propre gouvernance », a commenté, sur X (ex-Twitter), Gary Marcus, spécialiste d'intelligence artificielle et entrepeneur. « S'il vous plaît, ne renoncez pas à l'"AI Act"; nous en avons plus besoin que jamais », a-t-il poursuivi, en référence au texte destiné à encadrer l'intelligence artificielle et en cours de discussion au sein de l'Union européenne.

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Commentaires 8
à écrit le 22/11/2023 à 11:59
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Ne pourrait-on utiliser le même procédé pour dépoussiérer notre système encalminé depuis cinquante ans? Zou! Nos députés, nos sénateurs, nos ministres virés en un clin d'oeil et une vague de sang neuf; zou! On récupère certains de la vieille garde a...

à écrit le 22/11/2023 à 11:13
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Sam Altman , l'homme qui va mettre des millions de gens au chômage dans les années à venir.

à écrit le 22/11/2023 à 11:01
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Conseil d'administration Artificiellement Intelligent : Le lundi matin, il charge les données d'apprentissage adéquates pour que leur IA décide (en responsabilité comme dirait l'autre 🤣) de virer le PDG... AÏe la boulette !...Le mardi matin, il charg...

à écrit le 22/11/2023 à 8:57
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"avec des changements dans le conseil d'administration" Quelle bande de girouettes tout ces financiers c'est pas croyable. Alors eux on pourrait déjà les remplacer par du deep learning c'est sûr !

à écrit le 22/11/2023 à 8:47
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C est bien ce que je disais une pièce de théâtre !! A l’image de chat gpt et toute ia un écran de fumée pour celui qui est aux manettes.. les accrocs du smartphone et autres vont être les moutons à l abattoir …quand aux salariés et particuliers con...

le 22/11/2023 à 13:24
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Les néérlandais ont essuyé les plâtres d'une nouvelle technologie pas encore mâture, cela n'enlève rien aux potentialités fabuleuses de l'IA. Reste à savoir anticiper et gérer les nombreuses suppressions d'emploi qu'elle va entraîner. Mais rien de no...

à écrit le 22/11/2023 à 8:47
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C est bien ce que je disais une pièce de théâtre !! A l’image de chat gpt et toute ia un écran de fumée pour celui qui est aux manettes.. les accrocs du smartphone et autres vont être les moutons à l abattoir …quand aux salariés et particuliers con...

à écrit le 22/11/2023 à 8:43
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C est bien ce que je disais une pièce de théâtre !! A l’image de chat gpt et toute ia un écran de fumée pour celui qui est aux manettes.. les accrocs du smartphone et autres vont être les moutons à l abattoir …quand aux salariés et particuliers con...

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