Internet : pour conquérir les zones reculées, Google préfère les montgolfières aux drones

<p>Rien ne vaut, parfois, "l'ancienne technologie" pour venir en aide à la nouvelle. Alphabet, la maison mère de Google, a renoncé à un projet visant à utiliser des drones comme relais internet afin de permettre des connexions depuis des zones reculées de la planète préférant se concentrer sur des... montgolfières, a confirmé mercredi une porte-parole.</p><p>Google, qui à l'époque ne s'était pas encore réorganisé sous l'ombrelle de la holding Alphabet, a commencé à mener en 2013 des tests pour un projet baptisé "Loon". L'idée était de créer un réseau de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère et de les utiliser comme relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique. En 2014, il avait toutefois acheté, dans la même optique, le fabricant américain de drones solaires Titan Aeropace.</p><h2>Titan avait rejoint X en 2015</h2><p><em>"Par comparaison, à ce stade, les critères économiques et la faisabilité technique du projet Loon représentent une manière beaucoup plus prometteuse de connecter les parties rurales et reculées du monde"</em>, a indiqué une porte-parole de X, le laboratoire d'Alphabet travaillant sur la plupart des projets futuristes du groupe, dans un courriel à l'AFP.</p><p>La décision n'est pas toute récente. L'équipe de Titan a rejoint X fin 2015 et les travaux sur l'utilisation de drones comme relais internet ont été abandonnés peu après, a expliqué la porte-parole, précisant que beaucoup de personnes concernées travaillent désormais sur le projet Loon ou sur celui de drones de livraison Wing.</p><p>Le réseau social Facebook travaille pour sa part toujours sur un projet visant à utiliser des drones solaires géostationnaires, baptisés Aquila, comme relais internet. Ils seraient reliés entre eux ainsi qu'à des équipements de communication au sol ou des satellites grâce à des lasers. Un premier test de vol avec un drone Aquila de taille réelle avait été réalisé l'été dernier.</p><p>(Avec AFP)</p>
Le projet Loon avait pour but d'explorer la piste de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère servant de relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique.
Le projet Loon avait pour but d'explorer la piste de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère servant de relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique. (Crédits : DR)

Rien ne vaut, parfois, "l'ancienne technologie" pour venir en aide à la nouvelle. Alphabet, la maison mère de Google, a renoncé à un projet visant à utiliser des drones comme relais internet afin de permettre des connexions depuis des zones reculées de la planète préférant se concentrer sur des... montgolfières, a confirmé mercredi une porte-parole.

Google, qui à l'époque ne s'était pas encore réorganisé sous l'ombrelle de la holding Alphabet, a commencé à mener en 2013 des tests pour un projet baptisé "Loon". L'idée était de créer un réseau de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère et de les utiliser comme relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique. En 2014, il avait toutefois acheté, dans la même optique, le fabricant américain de drones solaires Titan Aeropace.

Titan avait rejoint X en 2015

"Par comparaison, à ce stade, les critères économiques et la faisabilité technique du projet Loon représentent une manière beaucoup plus prometteuse de connecter les parties rurales et reculées du monde", a indiqué une porte-parole de X, le laboratoire d'Alphabet travaillant sur la plupart des projets futuristes du groupe, dans un courriel à l'AFP.

La décision n'est pas toute récente. L'équipe de Titan a rejoint X fin 2015 et les travaux sur l'utilisation de drones comme relais internet ont été abandonnés peu après, a expliqué la porte-parole, précisant que beaucoup de personnes concernées travaillent désormais sur le projet Loon ou sur celui de drones de livraison Wing.

Le réseau social Facebook travaille pour sa part toujours sur un projet visant à utiliser des drones solaires géostationnaires, baptisés Aquila, comme relais internet. Ils seraient reliés entre eux ainsi qu'à des équipements de communication au sol ou des satellites grâce à des lasers. Un premier test de vol avec un drone Aquila de taille réelle avait été réalisé l'été dernier.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 12/01/2017 à 11:59
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Oui souvent il vaut mieux opter pour la solution simple économique écologique et fiable, on se demande même comment ils ont pu hésiter, c'est pas rassurant...

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